2-Bienvenue dans une école publique new-yorkaise

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Deux gardes costauds se tenaient à l'entrée, flan- qués de deux policiers de la ville de New York, portant l'uniforme et exhibant l'arme qu'ils portaient à la taille.
-- AvAncEz! commanda l'un d'eux.
Elle ne pouvait imaginer pourquoi deux policiers devaient garder l'entrée d'une école secondaire. Cela fit croître son anxiété. cette dernière empira encore lorsque Caitlin leva la tête et s'aperçut qu'elle devait franchir un détecteur de métaux semblable à ceux des aéroports.
Il y avait quatre autres policiers armés qui se tenaient de chaque côté du détecteur, ainsi que deux agents de sécurité supplémentaires.
-- viDEz vos pochEs! lança hargneusement un garde.
Caitlin remarqua que les autres jeunes remplis- saient de petits contenants de plastique avec le contenu de leurs poches. Elle s'empressa de les imiter, déposant son iPod, son portefeuille et ses clés.
Elle passa sous le détecteur, et l'alarme produisit un son perçant.
-- TOI! dit un garde d'un ton cassant. Sur le côté!
Évidemment.
Tous les jeunes l'observaient tandis qu'elle levait les bras, et le garde passa le détecteur à main de haut en bas de son corps.
-- Tu portes des bijoux?
Elle sentit ses poignets, puis son cou, et se rappela soudainement. Sa croix.
-- Enlève-la, ordonna sèchement le garde.
C'était le collier que sa grand-mère lui avait donné avant de mourir, une petite croix en argent, avec une inscription en latin qu'elle n'avait jamais pris la peine de traduire. Sa grand-mère lui avait raconté qu'elle lui avait été léguée par sa propre grand-mère. Caitlin n'était pas croyante, et ne savait pas vraiment tout ce que ça représentait, mais elle savait qu'il avait plu- sieurs centaines d'années et que c'était la chose la plus précieuse qu'elle possédait.
Caitlin la souleva de sa chemise, la tenant en l'air, mais ne l'enleva pas.
-- Je préfère la garder, dit-elle.
Le garde la regarda fixement, l'air aussi glacial qu'une banquise.
Soudainement, une dispute éclata. Il y eut des cris tandis qu'un policier agrippait un jeune, grand et mince, et le poussait contre un mur, retirant un petit couteau de sa poche.
Le garde se précipita pour apporter son aide, et Caitlin saisit l'occasion pour se glisser dans le groupe qui avançait dans le couloir. Bienvenue dans une école publique new-yorkaise, pensa Caitlin. C'est super.
Elle comptait déjà le nombre de jours qui la séparait de la remise des diplômes.

Les corridors étaient les plus grands qu'elle ait jamais vus. Elle n'arrivait pas à imaginer qu'on puisse les remplir, et pourtant, ils étaient bondés de jeunes qui se déplaçaient au coude à coude. Il devait y avoir des milliers de jeunes dans ces halls, un océan de visages s'étendant à l'infini. Le bruit était encore pire, se réper- cutant sur les murs, amplifié. Elle aurait voulu se cou- vrir les oreilles, mais elle n'avait pas assez d'espace pour soulever les bras. Elle commença à se sentir claustrophobe.
La cloche sonna, et le niveau d'énergie se décupla.
Déjà en retard.

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Chapitre 2 terminé je sais qu'il ne se passe pas grand chose mais ne vous inquiétez pas ce n'est que le début de l'histoire ! N'ésiter pas à me dire ce que vous pensez de mon histoire dans les commentaires et de votez !!

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