Un Silencieux Cris

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Tw : Suicide, Mutilation, attouchements, et viol

"On prends les mêmes et on recommence"

Cette phrase résumera sûrement la vie de cette petite fille, cherchant constamment un sens à tout. Une enfant curieuse, aimant savoir tout, mais le seul mystère qu'elle n'a sus résoudre est sa présence ici.
Qu'était-elle au final ? Même après des années de questionnement, elle ne sait pas.
Au final, elle est sûrement un Amat de souvenirs et de traumatismes, créant un être, ayant l'impossibilité de se reposer, subissant les cris constants dans sa tête.
Une jeune fille, perdue, ses larmes devenues récurantes. Elles naissaient d'un souvenirs, et devallaient les joues gonflées de la fille, à travers les creux venus se créer, à force de rencontrer cette humidité. Comme un navire, suivant son chemin, les larmes suivaient le leurs, recréant encore et encore les mêmes scènes désastreuses la nuit.
Les draps, devenus abîmés au rythme du cœur froissée de la fille, s'agitaient dans la nuit, créant toute sorte de forme pour apaiser un cœur cassé. Elle se serrait contre le tissus, imaginant le plus fort qu'elle pouvait, jusqu'à avoir mal à la tête, une figure rassurante, qui pourrait lui offrir l'attention et la douceur, devenue presque indispensable pour sa survie. Mais en rouvrant les yeux le matin, ses rêves s'evaporaient, avec de nouvelles larmes. Elle détestait dormir, car ses rêves se brisaient toujours, car au final, tout était toujours pareil.
Elle avait essayé, de toutes les manières possible, de s'accrocher, à quelque chose l'aidant à tenir. Mais elle s'était toujours accrochée à des idées, qui finissaient par créer de nouveau traumatismes, de nouvelles coupures, de nouvelles larmes.

"Sweetheart"

Elle avait essayé, une fois. La jeune fille naïve, avait accordé sa confiance, donnant tout son amour et racontant tout, absolument tout à une main tendue. Elle avait essayé de croire, elle croyait, plus que tout, que ça allait marcher. Mais là voilà, seule, étendue sur du carrelage froid, perdue dans un torrant d'idées tordues qu'une enfant ne devrait pas avoir. Il était partit, absolument comme tout les autres. Tout était toujours pareil, apparament, dans sa vie.

"Des fleurs"

Ses souvenirs devenaient un cris constant, devenant lassant et agaçant. Elle avait perdue foix en tout. Comment croire ? Comment espérer ? Alors que chaque personne finissait par la laisser, la faisant reculer encore et encore, sur le jeu de la vie. Ça devenait une habitude, avancer sans regarder, fixer le vide, regarder par la fenêtre. Qu'attendait-elle ? Elle ne savait rien faire. Rien dire. Rien demander. Elle ne savait que essayer de faire passer médiocrement des messages, aux oreilles sourdes de son entourage, devenant aveugle à sa présence. Elle devenait curieuse de la mort, jusqu'à l'envier du silence qu'elle devait entendre.

"No matter what happens, I love you"

Ses rêves devenaient pareils, ses journées identiques, tendis que sa force semblait enfin la laisser, lui laissant enfin croire qu'elle trouverait bientôt le courage, de mettre fin à son plus grand mystère. Mais un hasard. Une absence. Une gravure. Comment, comment pouvait-elle abandonner, alors que l'univers lui envoyait enfin ce qu'elle demandait depuis toujours ?

" Ce soir là, naquirent sous deux étoiles contraires, Roméo et Juliette"

Elle essayait, tentait tout. Elle avait trouver un remède à ses cris constants, à ses questions, et à ses larmes. Mais tout revenait en boucle. Toutes situations, toute paroles, tout lui rappelait sans cesse "eux". Les marques qu'ils ont laissés, les mains se baladant sur son corps innocent, hurlant de peur, sous un regard aveugle. Elle aurait bien pu se faire v*0ler, personne n'aurait réagit. Un jouet, voilà ce qu'elle était. Un jouet usé. Un jouet cassé. Un jouet qui croyait sûrement trop aux romances parfaites, aux fleurs, aux câlins, à la tendresse, et aux mains autour du cou, l'empêchant de respirer, afin de la laisser profiter de la présence, et sourire du non-sens du monde.

"Ne te couche pas tard"

Elle se couchera tard, pensant sans cesse, à toutes les paroles, les mots doux, les gestes les plus agréables qu'elle envie aux romans à l'eau de rose, pour finalement fermer ses yeux, et oublier son corps blesser qui n'était plus vraiment le siens, et retourner rêver d'un monde sûrement meilleur, où elle n'était pas seule.

Nuits bruyantesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant