L'Ange de la Mort

IN ANOTHER LIFE

POV LUNA :

Je pense que le ciel est avec moi, il ne m'a pas abusé, je dois remercier Dante qui met son travail en danger pour ma personne. Il est passé me voir ce matin me demandant si j'allais mieux et la vérité c'est que ça me fait toujours aussi mal mais je crois que je suis habitué à cette douleur. 6 jours que je suis là et je me suis même fais des films en me disant que Luis m'avait remplacé. Ce qui m'étonnerai, je sais qu'on ne peut pas me remplacer.

Je ne sais pas si je vais m'en sortir vivante alors j'ai fais quelque chose de complètement débile, j'ai écrit trois lettres, une pour chacun des garçons. Si je ne les revois pas ou meurs, Dante leur donnera. Et j'espère qu'ils n'auront jamais à les lire.

La porte s'ouvre sur un Dante assez tendu ce qui m'étonne venant de lui ?

- Quoi ? T'as fais une connerie ?

- Pas encore, mais ça ne va pas tarder.

- Bah le fais pas alors si tu sais que c'est une connerie.

- Sur ordre de mon patron.

Il s'approche de moi et me détache les mains puis il me porte jusqu'à la sortie de cet enfer.

- Attend en quoi c'est une connerie de me faire sortir de là, tu m'emmènes où ?

- Ferme là on a pas le temps.

- Comment ça, tu m'emm-

- Je t'en supplie Luna ferme ta gueule et ne rend pas ça plus compliqué.

Comment ça rend "plus compliqué" ? Il va m'enterrer vivante ou quoi ? Je ne rajoute rien et le laisse m'emmener où il souhaite mais je commence à paniquer quand je remarque qu'on sort complètement de la maison. On se rend jusqu'à sa voiture, il m'installe sur le côté passager, je ne dis toujours rien mais lorsque que l'on quitte la demeure je panique encore plus.

- Dante je t'en supplie dis moi où on va.

- Je ne peux pas, pas avant d'arriver donc repose toi, tu vas en avoir besoin.

- ET COMMENT tu veux que je me repose alors que mon PÈRE t'as demandé de m'emmener je ne sais où.

- Baisse d'un ton et j'ai dis que c'était sous l'ordre de mon patron.

- Si tu ne le sais toujours pas, ton patron c'est mon Père.

- Plus maintenant Luna c'est ça le problème.

Plus maintenant, qu'est ce qu'il raconte, je suis en train de me faire enlever là ? Il soupire et accélère toujours plus.

- Si tu comptes m'enlever évite de me tuer.

- On a pas le temps.

- Putain mais tu vas me dire ce que tu fous là ?

- On est arrivé.

Et il frêne, d'un coup sec. On est dans une zone qui semble abandonnée, il n'y a qu'une petite maison et un entrepôt. Putain de merde il va vraiment me donner à quelqu'un d'autre.

- Non je ne comptais pas te vendre maintenant sors de la voiture.

Je ne dis rien, déjà parce que je n'ai pas assez de force actuellement et puis je lui fais assez confiance pour être suicidaire. On entre dans cet entrepôt qui semble, du moins à première vue, inhabité. On attend quelque secondes avant de voir entrer 3 silhouettes.

3 silhouettes familières.

1 silhouette que j'aime d'un amour fraternel.

1 silhouette que j'aime d'un amour improbable.