Probleme

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Cette fois ci, alors que j'ouvre les yeux de mon supplice, je suis encore à même la pierre grise qui constitue le sol. Le corps endoloris et ankylosé, je peine à me relever, du moins à me mettre assise. Je regarde autour de moi de peur qu'il soit encore là dans un coin à attendre mon réveille. Je me stop dans mon élan, porte la main à ma nuque qui me fait mal. Je ferme les yeux le plus fort possible et laisse couler quelques larmes. Cette fois ci, il ne m'avait pas raté, cette fois ci, le professeur Rogue n'était sûrement pas intervenu pour me protéger. Je regarde la porte de bois fermé devant moi, je prends mon courage à deux mains et essaie de me lever. J'enchaîne les échecs au fur et à mesure de mes essaies, mais je peux y arriver, il le faut. Je me traîne jusqu'à la porte et essaie de l'ouvrir en vain. Ma baguette, il faut que je trouve ma baguette mais déjà ma lever. Je reste près de cette porte le temps d'arriver à me lever, une fois debout après plusieurs minutes ou heures j'arrive enfin à tenir debout. Je cherche dans toute la pièce mais aucun signe de ma baguette ni de mes affaires de cours à vrai dire, il avait dû les prendre. Chez les moldus ça se serais passé autrement, un coup de chaise ou autre et la serrure aurais céder et la porte serais ouverte. Bizarrement dans un monde remplis de magie, tout n'est pas si rose, une simple chaise ne ferais pas le poids contre un collaporta. Je suis donc condamné à attendre ici je ne sais combien de temps au lieu de pouvoir utilisé une baguette en bois avec un brin de créature magique légendaire dedans ? La blague du siècle au royaume des sorciers. Il n'y a plus aucun échappatoire, je suis perdu. George m'avait parler d'une carte magique qu'ils avaient trouvé et donne à Harry. Aux dernières nouvelles, Harry l'aurait prêté au professeur Maugrey, d'ici que ce Professeur bizarre me trouve enfin surtout ce mette à la recherche d'un élève autre que Harry. J'entends justement qu'il passe dans le couloir, sa jambe de bois tape contre le sol laissent un toc sonore après le bruit de sa chaussure. Il peut voir à travers les capes d'invisibilité mais peut-il voir derrière les portes ? Ça serait un peu bizarre non ? Ça veut dire qu'il peut voir aussi en dessous des vêtements ? Non mais reprend toi Rose, tu sais très bien voir George à travers la cape mais tu ne peux pas voir les personnes nues et encore heureux. Je commence à hurler et taper sur la porte.

-Professeur Maugrey ! Je suis coincé ! A l'aide !

J'arrête de geindre, tend l'oreille, aucun bruit. Il a donc passé son chemin sans même m'entendre ? De rage je donne un énorme coup sur la porte qui bien sûr ne bouge pas. Bordel, Fred, George, faites une connerie et passé devant ce bureau non ? Il avait dû insonoriser la pièce en plus ou je ne sais quoi. Plus les heures avancent, plus je commence à m'inquiète d'être ici, je n'ai aucune visite et je commence à avoir très faim. Je dois y passer plusieurs jour vue à la lenteur de mon séjour ici et à la faim ainsi que ma fatigue qui s'accumule. J'ai beau hurler et taper rien n'y fait, sans baguette je ne suis rien qu'une simple Valkyrie qui ne peux rien faire à part attendre. Quand un cliquetis se fait entendre, je me redresse le plus vite possible, prête à me protégé. Mes yeux sont rivés vers la porte qui s'ouvre doucement, une baguette en avant qui illumine la pièce. Je plisse les yeux devant la lumière blanche aveuglante, ne voyant toujours pas mon peut être futur assaillent je recule jusqu'à taper le mur.

-Miss Hjolna...

Je me laisse glisser le long du mur en entendent la douce voix du directeur de Poudlard. Je ferme les yeux et me met à pleurer, j'ai l'impression de revivre, d'être enfin libéré de ce calvaire. Il baisse sa baguette et l'infirmière viens directement près de moi voir si tout va bien. La lumière, douce et diffuse, se propage sur le plafond. Je ne peux retirer mon regard sur le visage doux du professeur Dumbledore qui me regard d'un air inquiet de ses yeux bleu vif. Après un bon repas et beaucoup de repos, je me dirige vers le bureau du procession Dumbledore qui avais demandé à me voir. Je frappe doucement à la lourde porte en bois et entre une fois sont ordre donné. Je regarde le phénix sur le perchoir, je n'en n'avais jamais vue en vrai. Je pose discrètement les yeux sur l'homme derrière le bureau qui été plutôt concentré dans ses papiers. Je regarde ensuite les nombreux objets et tableau toujours planté au même endroit en plein milieu. Bien qu'être dans ce lieu charger d'objet en tout genre me fait plaisir je n'avais aucune envie de discuter avec lui de ce qu'il c'était passé de plus qu'il risque de recommencer avec mes parents. Un bruit vient de la cheminée, je tourne la tête alors que le vieil homme relève la tête vers celle-ci. Mon sang ne fait qu'un tour, je deviens blanche, mon père et ma mère se tiennent là. Quand le regard noir de mon père se pose sur moi, je peux sentir une frison me parcourir tout le corps.

Jusqu'à l'aubeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant