Une Erreur (kaeluc)

🩹Soins🩹

PDV: Diluc

Nous entrâmes en trombes dans l'église de Favonius.
Le son de nos pas lancés dans une course effrénée retentit à travers toute l'église.
Barbara accourut vers nous avec une expression inquiète.
Quand elle découvrit le corps meurtri de Kaeya, ses yeux s'agrandirent de terreur.

- Que lui est-il arrivé ?
Demanda-t-elle en s'approchant rapidement afin de lui prodiguer des soins.

-Pour l'instant nous n'en savons rien.
Répondis-je calmement.

-Mais quand tu l'aura soigné, il pourra nous expliquer la menace qui pèse sur Mondstadt.

Elle acquiesça d'un hochement de tête et se mit au travail, nous demandant de déposer Kaeya sur un lit se trouvant dans une petite pièce exiguë à l'immense cathédrale.

Nous la suivîmes dans un silence pesant.
La situation était critique, le souffle du chevalier se faisait de plus en plus faible et il se vidait toujours de son sang.
Les quelques chevaliers qui étaient venus en renfort déposèrent le brancard, qu'ils avaient apportés avec eux pour transporter leur Capitaine, aux pieds du lit que Barbara leur avait indiqué. Ils le soulevèrent doucement et l'amenèrent sur le lit. Durant l'opération un faible gémissement plaintif lui avait échappé.

Barbara examina les dégât qu'avait fait l'épée en transperçant la chair d'un bout à l'autre. Cette dernière reposait toujours dans l'abdomen du chevalier. Barbara plaça ses mains à quelques centimètres au-dessus de la blessure et commença à opérer sa magie. Le sang autour de l'épée disparu ainsi que toutes les petites coupures alentours.
Elle s'arrêta et se tourna vers nous une mine inquiète sur le visage.

-Je ne peut pas soigner sa principale blessure tant que l'épée sera là, sinon elle restera bloquée en lui. Mais si on lui retire, il risque de ne pas y survivre...

-Je connais Kaeya, pour être résistant, il est résistant, alors retire lui cette fichue épée qu'on n'en parle plus.
Répondis-je en croisant les bras.

Elle me regarda surprise puis souffla:
-D'accord...
Elle s'approcha de Kaeya et demanda à l'un des chevaliers de l'aider à tirer, car le sang avait coagulé.

Ils se placèrent tous deux d'un côté, Barbara prit la poignée en mains et l'autre prit précautionneusement la lame en la tenant par son côté plat.

-À trois.
Lança Barbara.

-Un.

-Deux.

-Trois !
Ils tirèrent de toutes leurs forces pour dégager l'épée et enfin elle lâcha prise et sortit du corps du chevalier.
Au même instant un cri empli de douleur et de puissance, malgré ses forces qui l'abandonnaient, sortit de sa gorge.
Il se tordit de douleur et un filet de sang coula le long de sa bouche puis de son menton.

Aussitôt Barbara se précipita vers lui et lança une série de sorts de guérison .
Au bout d'une minute, ses gémissements s'aténuèrent et le silence reprit place parmis nous.

Je m'inquiétais pour mon fidèle client et fit part de mes inquiétudes à Barbara.

-Ne t'en fait pas. C'est incroyable, mais tu avais raison, il a été assez résistant et il a survécu !
S'exclama-t-elle soulagée.