À mi-chemin je rencontre Monsieur Armand professeur de philosophie du lycée qui me connait très bien vu qu'il a enseigné ma grande sœur.
_ Mademoiselle Issengui comment allez vous !?
_Bien monsieur.....
_ Vous en êtes sûre !? Vous avez une mine très étrange mademoiselle.
_J'ai juste un peu mal à la poitrine mais ça va je vais vite rentrer.
Je remarquais son regard lourd quitter ma poitrine volumineuse pour mes hanches pourtant couvertes par un pull attaché autour de ma taille .
_Je...je crois que je vais partir, disais je toute gênée .
_Attends ma fille dépose les sachets là devant ma porte pardon je dois retourner au lycée prendre mon téléphone que j'ai carrément oublié dans mon casier.
Incapable de dire non j'acceptais.... Justement c'est ça mon problème je ne sais pas dire non, peu importe comment je me sens, qui me demande, que je sois d'accord ou pas je suis incapable de dire non .
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Monsieur Armand, dites moi pourquoi !? Pourquoi moi !? Est-ce que je dois encore vous appeler Monsieur!? Méritez vous ne serait-ce qu'un quart de mon respect !?
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Je pris deux sachets en main pour me diriger vers sa maison. Il restait dans un coin assez éloigné de toutes les autres maisons mais j'apercevais la mienne de sa cour.
_Bon je dépose vite ça et je rentre.
Quand je ressens un coup sur la tête qui me met directement à genoux "cette douleur est identique à celle de ce matin...'' pensais je au fond de moi avant de perdre à moitié connaissance.... J'ai du mal à me relever, ma tête cogne, ma respiration est très lente et mes yeux sont lourds quand je sens quelqu'un me trainer par le pied dans un endroit carrelé, le sol est très glacé. C'est la dernière chose dont je me souviens avant de perdre réellement connaissance.
Quelle heure est t'il !? Où suis-je !? Aïe ! Je sens mes mains unies par une corde assez robuste, j'ai mal à la tête. Je finis par ouvrir les yeux, j'ai mal.... Maman j'ai mal ...
Je revins petit à petit à moi et me rendis compte que le professeur était assis devant moi, il manipulait son ordinateur avant de remarquer que j'étais éveillée.
_Hey princesse.
Je n'avais pas de mots. Pourquoi moi, je priais pour que ce soit une blague ou encore mieux,un rêve. Il se leva, s'approcha de moi et me détacha. À cet instant j'ai essayé de m'enfuir mais j'ai très vite pris conscience des conséquences que cette fuite encourait quand il me prit par les cheveux, des coups plus violents les uns que les autres. Il ciblait un endroit bien précis, mes côtes, pour m'empêcher de marcher sûrement. Je criais, je pleurais, je le suppliais d'arrêter, je promettais même d'être sage... J'avais mal.... j'ai mal .... Il finit par s'arrêter, il m'emmena dans sa chambre, me poussa sur le lit......
J'en rigole, parce que j'en ai trop pleuré...
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