BakuTodoDeku - Mes deux colocataires. [En cours de correction]

XX - « Je ne vais pas répondre favorablement à ta demande. »

Mardi 31 décembre - En bas de l'immeuble des trois colocataires - 22h56

La nuit s'était installée depuis quelque heures sur la capitale au vu de la saison qu'est l'hiver. Il faisait froid. Le gel commençait à envahir les voitures. En bas de l'immeuble de Shoto, Izuku et Kastuki, ce dernier était sur son téléphone. Équipé de gants, il galérait à écrire son message. Il lui restait 3 heures avant de se décider à rejoindre ou pas Kirishima à l'aéroport. Il pesait encore le pour et le contre de cette idée. Cela faisait 2 jours qu'il ne dormait presque pas à cause de ces ruminations mentales. Il tournait le problème dans tout les sens possibles et imaginables.

Les paroles du vert résonnaient dans son esprit. Il ne pouvait les occulter. Il ne lui avait pas adresser la parole depuis. Il n'avait presque pas parler à Shoto non plus. Il s'était isolé de tout le monde durant la soirée. N'en pouvant plus de cette ambiance entre ses colocataires et lui, il décida de sortir prendre l'air. Il inspira un bon coup et partit en ville marcher un peu pour changer d'air.

Du coté de la soirée, l'ambiance était plutôt bonne. Et malgré leur dispute, Izuku s'amusait. A ce moment, toutes les personnes présentes dans l'appartement étaient en train de jouer au bière pong. L'excitation du jeu, l'alcool dans le sang de chacun, la musique à fond permettaient à la soirée d'être incroyable. Les rires se mélangeaient comme les alcools. Certaines personnes se permettaient de verser dans les verres rouges, dispoés sur la table de ping pong, en plus de la bière, un tas de mélange bizarre, au gout suspect. Ces mélanges d'alcools forts qu'on appelle des cercueils, annonçaient la couleur.

Izuku venait de tomber sur ce genre de mélange. A la première gorgée, son visage se raidit et exprimait du dégoût. Il avala le contenu de son verre très difficilement. Son verre enfin finit, il put le poser sur la table. Il se sentait vaseux. L'effet du cercueil était immédiat. Des nausées apparus soudainement. Il courut dans les toilettes de sa salle de bain aussi vite que son état lui permettait. Il posa ses mains sur la cuvette pour se maintenir et vomit tout ce qu'il avait dans l'estomac. Instinctivement, des larmes commençaient à couler et des sueurs froides sortaient des pores de sa peau.

Derrière, se trouvait le bicolore. Il avait suivit son colocataire jusqu'aux toilettes. Il s'approcha de l'homme ivre qui se trouvait au dessus de la cuvette. Il s'accroupit à cote de lui. Il lui caressa les cheveux et se releva. Il prit un verre qui se trouvait sur l'évier et le remplit d'eau pour le donner à Izuku. Ce dernier avait enfin réussit à tout sortir. Il attrapa le verre et le descendit aussi vite. Il remercie Shoto qui l'aida à se relever.

- T'aurais pas du boire ce verre. - Dit Shoto, rigolant presque.

- Te fout pas de moi, c'est le jeu. - Répond Izuku, s'appuyant sur lui. Maintenant que j'ai vomi, je me sens mieux. C'était un vomi stratégique. - dit-il à nouveau en rigolant.

- Tu devrais arrêter de boire un moment, sinon tu ne va pas profiter de ta soirée.

- T'as raison. Merci d'être là même dans ce genre de situation.

Un bras sur le cou de Shoto afin de se maintenir debout, Izuku, toujours ivre, avancait sa tête vers celle de son colocataire. Une soudaine envie de l'embrasser l'envahit. Shoto le regardait se rapprocher de lui. Contre toute attente, il en avait envie lui aussi. Comme il l'avait dit, il voulait se consacrer au présent, et sa relation avec Izuku en faisait désormais partit. Avec lui, toutes ses angoisses d'abandon disparaissaient. Il pouvait se laisser aller à ses sentiments. Il répondit à son appel et l'embrassa.

- Je pense que je vais me brosser les dents - interrompu le vert. Après tout ce que j'ai vomi.

Shoto explosa de rire et s'éloigna du vert pour lui permettre d'accéder à sa brosse à dent sur le rebord de levier de la salle de bain. Il mit sur cette dernière du dentifrice et l'introduit dans sa bouche. Avant de commencer ses va et vient, le bicolore lui fit un baiser sur la joue. Il partit de la pièce.