Les braqueurs "invinsibles"

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L'histoire que je vais vous conter ce jour, s'est passée à Korhogo dans les années 90.
J'étais élève au lycée municipal de Korhogo. A cette époque, l'insécurité était vraiment le lot quotidien des habitants de ladite ville qui était la proie des bandits de tous acabits qui poussaient l'outrecuidance jusqu'à attaquer à n'importe quelle heure et à n'importe quelle lieu.
La population était gagnée par une psychose généralisée.
C'est ainsi qu'un matin, des braqueurs décidèrent d'attaquer le rayon des appareils électro-ménager du grand marché de Korhogo. Ce secteur était géré en grande majorité par les Sénégalais.
Ils tinrent en respect tout le monde et se mirent à choisir les appareils les plus chers et ceux en vogue en ce moment. Il faut relever que les appareils électro-ménager étaient extrêmement cher à cette époque et n'étaient par conséquent pas à la portée du premier venu. Dans leur basse besogne les bandits voulurent prendre une mini chaîne d'un jeune Sénégalais qui ne s'en laissa pas conter.
Il s'opposa fermement à la volonté des malfrats qui n'hésitèrent pas à l'abattre à bout portant. La panique et la détresse étaient généralisées. Les femmes poussaient des cris à vous glacer le sang.
Un vieux, la cinquantaine environ, jusque là impassible, se leva et dit aux malfrats, : ''' cette fois vous êtes allés trop loin je ne saurai tolérer cela. '''
il fonça sur celui qui avait la kalach en vue de le désarmer. Le bandit entreprit de l'abattre lui aussi. Il tira plusieurs rafales sur le vieux au point de presque vider son chargeur.
Stupeur, les balles étaient comme des gouttes de pluie sur le corps du vieux, aucun effet. L' un des trois bandits eu le réflexe de se frayer un chemin vers le goudron pas loin et prendre un taxi en otage et disparu. Le vieux parvint à atteindre l'homme à la kalach et à le neutraliser pour le mettre à la disposition de la foule. Le troisième qui n'était pas armé, sa tâche étant de transporter le butin, fut immédiatement neutralisé. Les deux furent lynchés à mort. L'un des deux avait des amulettes autour des reins. Malgré tous les coups reçus et n'etant plus qu'une boule de chair ensanglantée, il respirait encore au grand étonnement de tous. C'est le vieux qui leur a dit de couper les amulettes sinon il pourrait faire des jours ainsi sans mourir.
A peine les amulettes coupées le voleur rendit l'âme, rejoignant ainsi son collègue mort très tôt.
Retenons que c'est fer qui coupe fer. Si vous mettez votre savoir au service du mal, un jour vous le paierez de votre vie.

Bonne lecture à
@takoudassie
@keniaamilka

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