le temps d'un instant

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« le 2 juin, 

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« le 2 juin, 

On marchait dans la ville, Paris n'avait jamais été aussi belle qu'à cet instant précis. Illuminées par un lampadaire et par le soleil qui venait de se coucher, on partait de chez toi pour découvrir cette capitale dont tout le monde parle. Pendant des minutes voire des heures on s'est baladé à la recherche de nos paradis perdus. Une succession de moment un peu moins triste, voilà ta définition du bonheur, pour moi, il se traduisait en seulement trois lettres : toi. Mais comment aurait-on pu prévoir que l'on en arriverait là ? À ne plus savoir au point de vouloir s'échapper de cette situation qui nous démange, de nous échapper de ces moments présents pour vivre ceux qui nous sont précieux. Une énième énigme fut déshabillée par la lune, nos corps et nos cœurs se mélangèrent et nos larmes rencontrèrent nos lèvres dans un baiser amer et salé.

Ce fut la dernière fois que je te voyais, comme un adieu interstellaire qui me brise un peu plus chaque jour. »

Les yeux d'Irène ne pouvaient s'empêcher de faire des allers-retours entre les lignes, la jeune métisse n'avait jamais pensé que leur séparation briserait autant Nathanaëlle, mais pourtant, les preuves étaient sous ses yeux, cachées dans une boîte qu'elle n'aurait jamais pensé ouvrir un jour. Le destin, quelle mauvaise invention, Irène soupira et posait le couvercle, laissant le noir envahir les lettres et son esprit. Elle sentit ses yeux s'humidifier et elle ne put retenir ses larmes plus longtemps, le mal était déjà fait, son cœur déjà brisé. Irène repensait à Nathanaëlle, elle revoyait leurs moments passés, leurs baisers ardents et leurs étreintes charnelles. Comment aurait-elle pu prévoir de tomber amoureuse d'un claquement de doigts ?

« Tu peux fouiller dans tes souvenirs,
Car t'enivrer d'une illusion réparera tes plaies
Mais provisoirement, car ça n'est pas réel »

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