alunissons

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« le 5 juin,

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« le 5 juin,

Le dernier baiser qu'on a échangé était dans cette même rue où l'on s'est rencontrée. Comme un adieu terrible et sans sentiment. Irène, je t'aime comme une folle et tes désirs charnels ont brisé en moi la fille innocente et enfantine. J'ai aimé, chaque moment passé dans tes bras, je ne regrette pas un seul instant. Peut être que le seul regret est de t'avoir quitté, de ne pas t'avoir retenu après cet échange langoureux. Mais nos cœurs et nos corps décident de ce que l'on doit vivre, et si cela doit être d'être loin de toi, alors je l'accepte mais je ne cesse de penser à toi, de t'aimer et de regretter en ore plus de ne pas avoir pris ta main. Tu me manques, ton absence est la pire des présences. Irène je t'en supplie perdure le souvenir de cette fille souriante que j'étais. La folie me condamne à errer sans but dans cet univers bien trop grand pour moi seule. Mais je ne t'oublierais pas, parce que mon cœur ne bat que pour toi. Mes mots n'ont plus aucun sens, mais ma raison me pousse à les écrire encore et encore. Chaque matin, je me réveille et je rêve que nos coeurs battent a l'unisson. Encore une fois.

Juste une dernière fois. »

Et face à cette lettre, Irène ne put retenir une fois de plus ses larmes, elle avait tout gâché.

« J'me sens à la dérive, ces temps-ci
On dit "l'univers infini"
On dit aussi qu'il s'étend
Alors dans quoi s'étend-il? »

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