Partie 4: mauvaises nouvelles

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Par Tante-Diane

Le 13 mai

Soudain, j'entendis la porte d'entrée qui s'ouvrait avec un déclic...

Je jetai un oeil à ma mère qui courait déjà vers la porte d'entrée. Mon père s'y tenait, tout essouflé et un air effrayé sur son visage.

Mon père n'est pas facile à effrayer alors le voir comme ça ne m'a pas aidé pour ma nervosité. Après ce qui est arrivé à Sammy...

«Qu'est-ce qui s'est passé mon cher?», demanda ma mère à mon père.

«Asseye-toi à côté de Tania, j'ai quelque chose de très important à vous dire toutes les deux. C'est au sujet de la nouvelle maladie contagieuse.», répondit mon père en tremblant légèrement.

Ma mère s'assit et attendit patiemment afin que mon père nous raconte ce qu'il nous voulait dire.

Mon père expliqua: « Il paraît que la population de morts vivants augmente très vite et qu'il est très dangereux de sortir de la maison. C'est à peine si j'ai pu rentrer à la maison avec ma voiture. Les morts vivants ont entouré toutes les voitures et essayaient de détruire les fenêtres afin de les manger. Il y avait aussi des animaux sauvages infectés qui attaquaient les personnes dehors. J'ai du prendre un autre chemin pour arriver ici.»

Maintenant ma mère regardait mon père d'un air stupéfait et très inquiet. Je sentis l'angoisse monter en moi. C'est officiel, si mes amies ne sont pas ici, alors elles ont probablement été attaquées par ces horribles monstres! Et tout serait ma faute! Paniquée, je regardai ma mère qui eut soudain une idée. « Et si on appelait les parents de tes amies? J'ai le numéro de téléphone des parents de Clara et de Jeanne! Je peux appeler chez eux pour savoir ce qui s'est passé!», s'exclama ma mère en courant vers le téléphone.

Mon pére décida d'allumer la télévision pour voir les actualités sur la situation pendant que ma mère essayait de téléphoner aux parents de mes amies dans sa chambre.

Nerveuse, je la rejoignis et m'asseyai sur son lit. Ma mère composa le numéro des parents de Clara. Personne ne prit l'appel. Ensuite, ma mère essaya d'appeler les parents de Jeanne. Je fermai les yeux en priant que quelqu'un prenne l'appel. Pourvu que mes amies aillent bien...

«Oui? Qui est à l'appareil?», dit soudain une voix que je ne connaissais pas. C'était la mère de Jeanne. Après quelques minutes de conversation, ma mère se tourne vers moi et me dit que Jeanne est resté à la maison à cause d'une fièvre soudaine qu'elle a attrappé. J'étais très soulagée d'entendre cela mais je ne savais pas encore si mes autres amies étaient en sécurité.

« Chérie! Tania! Venez ici vite!», cria soudain mon père. Par le ton de sa voix, on pouvait pressentir que ce n'était rien de bon. En m'imaginant le pire, j'allai dans la salle dans laquelle mon père se trouvait. Je regardai la télé et au début, je ne comprenais pas ce que je voyais...

Sur l'écran, on voyait le ciel presque entièrement noir. Il y avait des petites fentes, comme si quelque chose couvrait le ciel dans l'espace. Je regardai par la fenêtre et vis que la même chose était en train d'arriver dans notre village. Le ciel commeçait lentement à devenir noir. Le soleil n'était pas encore couvert, mais on ne sait jamais combien de temps le soleil brillera encore...

Un présentateur de télévision annonçait que les déchets spatiaux s'étaient soudain rapprochés de la terre et qu'ils commençaient à recouvrir le ciel entier!

On regardait tous la télévision comme si on était en transe. Les morts vivants nous donnent déjà des problèmes et maintenant ça! Et pour tout couronner, je ne savais toujours pas où mes amies étaient, et c'était déjà 18 heures! La fête oubliée, je voulais maintenant tout simplement que ce cauchemard s'arrête!

«Et si on mangeait le gâteau? Il ne me paraît pas que tes amies arrivent encore à temps...», dit soudain mon père.

«D'accord...», dis je en soupirant.

à suivre...

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