Partie 5: La dispute

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Par Tante Diane

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Le 13 mai

« Joyeux Anniversaire, Joyeux Anniversaire...», chantaient mes parents assis en face à moi. Dés qu'ils eurent fini de chanter, je soufflai la bougie.

« Fais un voeu!», me dit ma mère. Je soufflai la bougie et souhaitai fermement que mes amies aillent bien, où qu'elles soient...

Je mangeais le gâteau avec mes parents lorsque j'entendis taper sur la fenêtre. «Que se passe-t-il?», demandai-je. Curieuse, je me levai pour regarder la fenêtre. Ce que je vis me paralysa de peur. C'était un mort vivant qui tapait sur la fenêtre! Ce mort vivant avait la peau verte et me souriait avec ses dents jaunâtres. Ses vêtements étaient tout froissés, sales, et déchirés dans certaines parties. En fait c'était une fille, sauf que je ne l'avais remarqué que quelques secondes plus tard d'observation. La fille avait des cheveux blonds en nattes. Son visage me rappelait quelqu'un. La fille leva soudain son bras droit et dans sa main on voyait une de mes cartes d'invitation pour ma fête d'anniversaire. Je frissonai et soudain je compris.

C'était Sammy! Elle s'était sûrement enfuie de l'hôpital. Cette morsure a dû lui causer cette transformation en... mort vivante? Était ce toujours mon amie où était ce un monstre attendant que je lui ouvre ma porte afin de me dévorer à moi et à ma famille?

« Tania?», m'appela mon père, «Est-ce que tout va bien?»

« E-euh o-oui...», lui répondis je en bégayant. Oh non, maintenant mon père va venir ici et faire son cinéma! Je n'ai pas pu contrôler ma peur! Je suis vraiment nulle!

Mon père se tenait soudain à côté de moi et regardait le ciel en train de devenir gris ou noir avant que son regard se pose sur Sammy et que ses yeux s'agrandissent de peur.

« Chérie, fais ta valise! On doit s'en aller aussi vite que possible! Tania toi aussi, fais ta valise!», hurla soudain mon père en courant en direction des escaliers, « Prenez seulement les choses les plus importantes! Je vais mettre toute notre nourriture en conserve dans une des valises! Tania! Ne reste pas là à me regarder comme ça!»

« M-mais, Sammy ne nous ferait jamais de mal. Elle est une amie! Et puis je ne vois pas pourquoi je dois faire mes-», j'essayai de protester mais une douleur dans ma joue m'avait interrompue. Mon pére venait de me gifler! Stupéfaite, je fixai mon père, les yeux grands ouverts. Mon père avait un peu l'air d'un fou, avec ses cheveux bruns décoiffés, ses lunettes de travers et ses yeux bleus exorbités.

« Ne t'avise surtout pas de me répondre comme ça! Je sais ce qui est meilleur pour toi! Mais tu es folle ou quoi? Ton amie est maintenant un monstre! Tu n'as pas vu des personnes être mangées par ces morts vivants n'est-ce pas? Eh bien, moi je les ai vus! Pendant que j'étais coincé dans la route, je voyais des piétons et des cyclistes être dévorés! Si on arrive encore à temps chez tes grands-parents, on pourra échapper aux morts vivants. Dans le village où tes grands-parents habitent, il n'y a pas encore eu des cas de mort vivants.», me répondit mon père, fou de rage.

« NON MAIS VRAIMENT!», hurlai je avant de courir les escaliers, les larmes me montant aux yeux. Je m'enfermai dans ma chambre et m'allongeai sur mon lit. Je pris mon oreiller et hurlai dedans.

Si ma mémoire est correcte, je ne m'étais jamais fâchée avec mes parents. Ce jour là, j'étais vraiment de mauvaise humeur. Je me croyais capable de hurler tellement fort que les fenêtres se briseraient. Avant de le remarquer, je m'étais déjà endormie.

À suivre...

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