Partie 7: La fuite

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Par Tante-Diane

Pendant une heure entière, personne ne parla. Les voitures circulaient maintenant normalement et mes parents avaient décidé d'amener Marie et Hèlene aussi chez mes grands-parents.

Mais je ne savais pas que je n'arriverais jamais à notre destination...

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Nous nous arrêtâmes dans une station pour remplir la voiture de gasoline, acheter un peu à manger et ensuite faire une sieste dans la voiture car on était tous épuisés du long voyage.

Ma mère acheta quelques sucreries et mon père remplit la voiture de gasoline pendant que moi, Marie et Hèlene allions aux toilettes et marchions un peu autour de la station pour nous dégourdir les jambes.

On marchait en silence, excepte Hèlene qui traînait une jambe en marchant.

Je voulais au moins essayer d'être en bons termes avec Hèlene alors je lui demandai: « Tu t'es blessée à la jambe? Si tu veux, on pourrait t'amener chez le docteur...»

Hèlene ne me répondit pas immédiatement. Elle s'arrêta et leva sa tête pour me jeter un regard noir. Marie était déjà quelques mètres avant nous, alors elle ne pourait rien voir ni entendre.

« J-je v-vais t-te tuer...», sussura soudain Hèlene.

Je me retournai et la regardai. Elle semblait être sérieuse. Son visage était vide d'émotion et elle me scrutait maintenant avec ses yeux bleus, ce qui est hônnetement un peu terrifiant.

« Q-quoi? Mais pourquoi?», arrivai-je à dire, malheureusement sans cacher le tremblement dans ma voix.

« J'ai faim...», me répondit Hèlene.

J'allais lui demander si elle était sérieuse quand soudain Marie nous interrompit: «Eh les filles, vous venez? Je suis contente que vous vous entendiez bien, mais ne me laissez pas seule!»

Pfft, amies? Une amie, quelqu'un qui apparament veut me tuer pour me manger? Mais cela n'a aucun sens, ce sont les morts vivants qui magent les humains, et Hèlene est peut être pâle et un peu folle, mais normalement les morts vivants devraient avoir la peu d'un vert un peu néon. À moins que maintenant, il y ait un autre type de morts vivants?

Je me mis à marcher derrière Hèlene et Marie, l'estomac trop noué pour manger quelque chose. Je sais très bien que parfois je suis très paranoique, mais maintenant, je pense que ma peur soit plus que justifiée. Devrais-je raconter tout cela à Marie? Non, mauvaise idée. Ça ne ferait que l'affoler inutilement.

Cette fois, je m'assieds entre la fenêtre et Marie, je ne pouvais simplement pas prendre des risques.

Hèlene et Marie s'endormirent rapidement, alors que moi j'étais la seule réveillée. Je regardai mon père qui ronflait dans sa chaise et ma mère qui dormait paisiblement.

Sans le remarquer, mes yeux se fermèrent.

« Tania? Tania! Lève-toi!», me dit soudain une voix familliaire.

J'ouvrai les yeux et constatai que je ne me trouvais plus dans la voiture mais encore dans cette stupide pièce blanche de mes rêves. Je regardai derrière moi et vis Sammy, qui portait des vêtements propres. Je me regardai et découvris que mes cheveux n'étaient pas dans la queue de cheval habituelle mais dénoués. Ils semblaient plus courts et mes vêtements aussi étaient propres.

Une petite table avec deux chaises apparut devant moi. Sammy s'assit sur une des chaises et m'invita à m'asseoir d'un geste.

« Je dois parler avec toi.», dit Sammy dés que je me fus assise.

« Est-ce je suis vraiment en train de te parler ou tout se passe dans ma tête?», ne pus-je m'empêcher de demander.

« Qui sait?», me répondit Sammy en souriant.

Un silence étrange s'installa. Un silence d'au moins dix secondes. Je ne m'avais jamais sentie aussi incomfortable de ma vie.

« Ce que je voulais te dire, c'est que ta nouvelle... ''amie'' veut essayer de te tuer. Il y a deux types de morts vivants. Ceux qui sont verts sont moins dangereux que les pâles car ils ont une intelligence inférieure à celle des humains mais les morts vivants pâles qui ressemblent à des humains sont très dangereux. Ils ont la même intelligence ou peut être une meilleure intelligence que les humains. Ta nouvelle amie peut essayer de te tuer à n'importe quel moment. Si elle n'arrive pas à te tuer, elle essayera sur tes parents. Tu dois être tout le temps sur ta garde.», me raconta Sammy d'un coup.

Alors là, c'était beaucoup d'informations à digèrer. Il y a apparament deux types de morts vivants. J'ai une psychopathe qui essaiera de me tuer à la première occasion et mes parents sont aussi en danger. Super! Ça commence bien!

« Désolée, je dois te laisser, tu vas bientôt te réveiller.», me dit Sammy en commençant à se dissiper.

« Attend-», criai-je mais je ne pus rien faire. Elle avait disparu.

Mon réveil aurait bien être pu paisible si je ne m'étais pas réveillé au son d'un cri horrifié. Je sentis une douleur aigue dans mon bras et ouvris brutalement mes yeux. Hèlene m'avait enfoncé un poignard dans le bras!Maintenant, Marie et mes parents avaient tout vu de leurs yeux. Hèlene essaya encore de me poignarder mais j'ouvris la portière et la poussai sur la route. Marie avait un air déceptioné, et mes parents étaient simplement horrifiés. Je saignais comme une folle. Ma mère me noua un tissu autour de la partie saignante de mon bras.

Marie ferma la portière et mon père décida de m'amener vers l'hôpital. Le seul problème, c'est qu'il y avait encore une fois de plus un énorme embouteillage.

Je vis Hèlene qui marchait vers les voitures quand soudain, un camion lui passa dessus. Je poussai un cri horrifié. Il y avait du sang partout. On ne voyait pas le corps d'Hèlene, mais le camioniste avait un air horrifié.

Mon père mit la voiture en marche et se mit à la conduire en chemin de la gare la plus proche avant qu'une autre chose horrible se produise. Je regardai en arrière de la voiture et vis Hèlene sortir sous le camion, mine de rien.

...à suivre..

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