LA MORT ?

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La mort ?

( allusion a la mort et un meurtre dans ce chapitre)

Parades, ripostes et tout ce manège qui continuait. Mais au fond on le savait, ce ballet mortel devrait bien se finir. Il y aura bien un coup qui nous blessera, l'un de nous deux et dont on ne pourra se relever. Et le meurtrier regardera son adversaire à l'agonie en pleurant à chaude larmes l'être cher qu'il venait de perdre, la personne qui lui est la plus cher est sur le point de mourir par sa main ! Il murmurera des vaines paroles d'excuses mais pour le blessé, il n'aurait pas besoin de s'excuser. Il était déjà résigné à mourir. 

Ce n'était plus ces petites batailles soi-disant pour rire faites à l'épée de bois ou bien le fleuret. 

Nos regard encrés l'un dans l'autre. Nos esprits en symbiose, comme reliés par télépathie. Nous ne faisions qu'un avec l'arme : c'était le prolongement de tout notre être. Les bruits de lames s'entrechoquent nous emplissaient, nous rendaient meurtrier à la place de faire de nous des héros. Nos regards disaient ce que nous n'arrivions pas à formuler à voix haute, tant de non-dits. Ah si seulement nous nous étions tout dit.

 Ce qui se passait dans la nuit ce soir, le froid s'engouffrant dans tous les espaces disponibles, n'était pas bien différent d'une scène de danse, se battre est un art, un art que nous possédions tous les deux mais haïssons du plus profond de notre âme. Un talent maudit qui était possédant. Entêtant. Hypnotique. Tout était flou, seul mon adversaire était clairement distinct dans mon champs de vision.

 Il était d'une beauté monstrueuse. Sa frange de cheveux noirs légèrement trempée de sueur, ses yeux d'un ébène parfait et envoûtant. Ses grandes mains sur la garde de son arme. Tout chez lui était parfait, d'une beauté naturelle et dévorante. Je lui ressemblais en tout point, ayant moi aussi les cheveux ébène et les yeux noir charbon. Nous étions habillés pareils. Un pantalon près du corps qui n'entrave aucun de nos mouvement, une chemise blanche et ample d'un tissu qui n'irrite pas la peau à cause des frottements et faits dans une maille très résistante. Moi, je portais en plus un corset en cuir brun, et mes cheveux était relevés en un simple queue de cheval.

Les mains moites, mon arme s'apprêtait à me glisser de mes mains a cause de mes efforts lorsque que mon adversaire s'écroula au sol n'ayant plus la force de se lever. C'était la fin ! Il ne pourrait plus se relever. J'allais devoir le tuer...

Resserrant la prise sur mon manche je m'approchais avec précaution de lui.

L'épée levée devant sa tête, nos yeux se rencontrèrent et je sus que je devais l'achever c'est ce qu'il voulait. Il voulait que je vive à sa place !

Alors je rapprochais la lame de son cou et d'un mouvement expert lui trancha la tête.

Celle-ci mit une demi-seconde à tomber et rentra en contact avec le sol dans un bruit sourd.

Moi, désespérée, je m'écroulai au sol les larmes dévalant mon visage.

Je venais de tuer mon seul et unique frère jumeau pour vivre !

Je me promet de tuer cette personne qui nous a empêché de vivre ensemble. Cette personne qui n'est autre que le roi ! Je tuerai cet imposteur !

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bon.... me jugez pas ok ! je l'ai écrit il y a longtemps, mais perso j'aime bien ce que ça donne. Je prépare un truc bien mieux mais j'ai pas encore finit ( j'en suis à la fin quand même vous inquiétez pas !). Je sais que les textes que j'ai publié aujourd'hui sont courts, mais j'en ai  publié deux alors on va dire que ça compense un ! bon tchao à la prochaine 😣😚😜

SOLITUDE ( recueil )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant