Au bord de l'eau partie 1

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Perdu dans ses pensées, une jeune femme fixait l'horizon remplit de brouillard. Son cœur elle avait laissé en mer, laissé au main du silence. L'incertitude d'un demain hantait ses pensées, si tout ça s'arrêtait demain se demandait-elle. La jeune femme avait laissée ses amis et son entourage derrière elle, sans un regard en arrière. Ses long cheveux brun voler au vent, ses yeux dans la nuit tombante créait un tableau unique. Ce soir-là, elle s'en souvenait comme un cauchemar qui se répétait en boucle dans sa tête, sa chute de l'embarcation et les bulles qui disparaissait petit à petit malgré ses supplications, son acharnement à chercher l'irrécupérable dans l'eau. Le destin l'avait sauvé elle, mais pas sa partenaire, le bateau de secours était arrivé trop tard. Son cœur avait coulé avec elle, perdu dans cette vaste mer. Se relever la brune avait bien essayé mais les mots ne sortaient plus, et quand il faisait surface ils n'avaient aucune logique.

Naturellement la brune s'était éloignée dans le calme le plus total, un sourire apaisé apparaissait quand elle voyait les vagues en mouvement retourner vers le large. Cette plage était devenue son refuge, le bruit de l'eau sa seule mélodie.

Encore une journée, une même mélodie, une même routine, tout se répète. Entrant dans une petite cabane, un mot se trouvait : " Irena, j'ai fais ses sandwichs pour toi jeune enfant. Mange-les signer ton ange gardien de la ville d'à côté"

Irena ignoré qui elle était, mais elle lui devait tant, la jeune femme n'avait vu qu'une fois cette femme. Qui n'avait d'ailleurs juste demandé son nom lisant un vide profond en son âme.

Prenant les sandwichs les regardant sans grand appétit mais dans une bouchée les mangea.

-J'ignore pourquoi elle me porte tant d'intérêt, qu'ai je de si spécial demanda-t-elle la voix qui avait peu à peu pris l'habitude de ne plus se manifester.

Se posant sur le lit, regardant avec admiration le plafond en bois dans un état passable, Irena sourit. Le téléphone de cette dernière était posé sur la table de chevet, l'écran bien fissuré ayant subi une belle chute. Il y a bien longtemps qu'il n'était plus chargé ou en état de fonctionner. Quittant deux secondes le plafond du regard pour observer cette cabane munit d'un simple frigo, d'un plan de travail dans un coin, et d'une table avec sa chaise; la salle de bain se trouvait derrière une porte et fonctionnait par on ne sait par quelle magie. Sur cette même table trônaient deux pauvres billets de 5 euros qu'elle avait gardés en souvenir de son ancien appartement.

-Qu'est-ce que je vais faire quand ils auront détruit ce toit ? Je n'en sais rien, j'aimerai tellement qu'il existe un sort pour ... pour... je n'en sais rien... se dit à elle-même la jeune femme tandis que ses larmes coulaient sur ces joues pour rejoindre le sol en harmonie avec la pluie qui tombé dehors.

Assise sur le lit, espérant une réponse de je ne sais quelle endroit, entité ou autre chose tel qu'il soit. Préparant un sac avec le peu d'affaires possédé, qu'elle mit pas loin de la porte et de ses claquettes. Ses tenues étaient souvent les mêmes, un jean ou un pantacourt avec un débardeur et une veste ou une chemise. Une fois tout ça fait, elle s'allongea de nouveau sur le lit, fermant les yeux vers des souvenirs, se préparant à prendre une grosse décision.

La nuit passa et lendemain elle prit son sac et vit, avec surprise, une barque sur le sable prêt à prendre la mer. La cabane derrière elle s'effondra, un chemin se dessina.



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