Ma passion ou lui ?

PERDUS

~PDV d'Akira~

Avachie sur la chaise de mon bureau, le regard dans le vide, mes pensées vagabondèrent vers la scène où Akashi me tenait dans ses bras. A ce moment là, les battements de mon cœur s'étaient accélérés provoquant une hausse de ma température corporelle. 

- Il n'y a plus aucun doute, j'ai des sentiments pour lui... dis-je à voix basse. Sur un temps, j'avais des incertitudes à ce sujet mais à présent, je m'en rends compte...

Tous les jours, j'attends avec impatience la fin des cours pour le rejoindre au club de basket, juste le voir permettait de transformer une sale journée en un rayon de soleil. Pouvoir le regarder, le contempler provoque une sensation dans mon ventre et cela s'amplifie quand il pose ses yeux vairons sur moi, entendre sa voix si douce, sentir son parfum enivrant. Le moindre de ses touchers me procure des frissons dans le corps. L'effet qu'il a sur moi me rend dingue, je ne contrôle plus rien que ce soit mon comportement ou mes émotions. J'ai comme l'impression d'être enfermée dans un endroit totalement vide et sombre, à me balancer au dessus d'un gouffre et qu'a tout moment la corde céderait sous le poids de la peur de tout gâcher en lui avouant mes sentiments. Peur qu'il me rejette violemment comme quand je lui ai rendu son collier, ce scénario me terrifie, me paralyse. Cela fait bien longtemps que j'ai fait taire cette petite voix qui me disait "Ne cache pas tes sentiments, avoue-lui ce que tu ressens !"

Des larmes de frustrations dévalaient le long de mes joues atterrissant sur mon cahier, je détestais perdre le contrôle. Le vibreur du téléphone se manifesta, annonçant un message. M'arrachant de mes pensées, je cherchai mon portable dans mon sac, le saisis avec difficulté et appuyai sur la touche message. Il était 21 h 15. 

"Salut Akira, c'est Akashi ! Ton cuir chevelu va mieux ?"

~PDV d'Akashi~

Sous la douche, je repensai à l'incident avec Hara et Hanamiya, mon poing s'écrasa contre le mur de la cabine. 

- Fais chier ! Si j'étais plus vigilant, rien de tout ce se serait passé ! en me maudissant. Ils sont vraiment pourris jusqu'à la moelle.

La douleur de coup se propagea dans ma main. L'eau ruisselait sur mon corps détendant mes muscles. La serviette autour de la taille, j'ouvris l'armoire de la chambre, choisis des vêtements chauds et bus mon thé glacé à la framboise assis sur le bord du lit. 20 h 55, mon père n'était toujours pas rentré comme d'habitude, Rosi m'avait préparé un dîner et l'avait déposé sur mon bureau. L'espoir que j'avais envers lui était partis en fumer. 

- Monsieur, vous avez fini de manger ? 

Je tournai la tête et vis Rosi dans l'encadrement de la porte. 

- Je n'ai pas faim, vous pouvez l'emmener, en lui faisant signe.

- Bien monsieur.

Réfléchis, il faut organiser les séances d'entrainement pour 3 semaines. Le coach m'a fait part de ce qu'il souhaitait faire sur certains jours et me laisse le libre choix pour les autres.

- Ca me prend la tête  ! en me secouant les cheveux.

Il faudrait que je lui envoie un message à pour savoir comment elle va. 

Mon cellulaire était sur mon lit, je me déplaçai vers ma table de chevet et déposai la tasse. Attrapant le portable, je le déverrouillai, appuyai sur l'icône "message". En y repensant, je ne possédai pas son numéro. A qui pourrais-je le demander ? Mon doigt défilait la liste des conversations et mes yeux s'arrêtèrent sur un groupe de discussion vieux de 3 jours. Cliquant dessus, je remarquai que tous les membres de l'équipe étaient présents dedans. Je devrais trouver son numéro sans difficulté : 06**42**65. En 3 mois, je m'étais attachée à elle, cela avait commencé lorsqu'elle m'ait rendu le collier. Akira n'avait posé aucune question sur ce bijou. 

- Qu'est-ce que je pourrais lui dire ? "Salut c'est le capitaine, comment vont tes cheveux ?"

- Teubé, tu ne vas pas lui envoyé ça ! s'écria l'esprit. Tu manques vraiment de tact !

- Ouais, t'as raison, il faut autre chose ! répondis-je. Pourquoi pas, "Salut Akira, c'est Akashi ! Ton cuir chevelu va mieux ? 

- Imbécile, ca revient à la même chose que l'autre ! 

- Oh ça va ! Je n'ai encore jamais écris à une fille !

Sans le remarquer, mon doigt glissa sur la petite flèche, mes yeux s'écarquillèrent. 

- Mais comment ai-je pu dire une chose pareille ! Tout est à cause de toi, enfoiré ! Si tu ne m'avais pas déconcentré rien de tout ne serait arrivé ! Imbécile !

La sonnerie de mon téléphone me fit sursauter et dans la panique, je le laissai tomber sur le lit. Akira venait de ma répondre. 

- Que faire ? me demandai-je.

Prenant mon courage à deux mains, je le saisis et ouvris le message :

"Quel drôle de façon de prendre de mes nouvelles, capitaine ^^. Pour te rassurer, je vais bien."

"Désolé, je ne suis pas habitué"

Sa réponse fut immédiate.

"Don't worry*. Je voulais te remercier pour cet aprèm, tu m'as sauver des griffes de cette brute sans cervelle"

Le sourire aux lèvres, je m'allongeai.

"Si c'était à refaire, je le ferai sans hési-

C'était un peu trop direct alors je modifiai mon message.

"Tu t'es bien défendue aussi !" lui répondis-je.

"On se dit à lundi !"

"A lundi"

Après une journée pareille, je méritai bien un peu de repos. Mes yeux se fermèrent et m'en alla dans les bras de Morphée.

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Don't worry* : ne t'inquiète pas.