Since i've been loving you- MÅNESKIN

Chapitre 4

Je retourne voir le trio qui était resté bosser leurs accords.
-il s'est passé quoi ? Pourquoi il est parti ? Demandais-je alors au groupe.
-Il trouve que son refrain va pas du tout, il est parti écrire tranquillement chez lui. M'explique alors Thomas.
Je soupire alors bruyamment, il avait le don d'énerver tout le monde.
-je vais aller chercher à manger, vous voulez quelque chose ?
-une pizza ne serait pas de refus, avec du pepperoni.
-oh Oue des peperonis ! Bave Victoria en s'imaginant manger une bonne part dégoulinant de fromage.
Je prends mes affaires, le billet de 10 qui me restait.
Ethan me demanda alors si je voulais de l'argent en plus, je le rassure en lui disant que ça ira.

Je sortis du studio, je reprends la trottinette électrique qui n'avait pas bougé.
Je roule jusqu'à chez Oscar, mon ancien patron, il bossait dans une pizzeria, les meilleurs d'Italie. Il a quelques années de plus que moi, il m'avait aidé de nombreuse fois quand ça n'allait pas, on était comme frère et sœur, on se protégeait et se soutenait mutuellement.

-holà señorita ! Ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu !

Il me prend dans ses bras muscles, me soulevant et en tournant.

-ta famille ça s'est arrangé ?

-empirer...J'ai fugué, j'ai trouvé un endroit où dormir, mais ça ne sera pas définitif.

-putain ça craint, si tu as besoin de moi, tu sais où me trouver trésor, la porte est grande ouverte pour toi.

Je l'enlace une dernière fois et je lui demande une pizza. On discuta le temps de la cuisson, de sa vie en tant de jeune père, de mon ancienne vie d'étudiante.

-si tu cherches un travail, n'hésite pas à venir, j'ai besoin de main d'œuvre pour tout préparer.

-c'est gentil de ta part, je te tiens au courant par téléphone.

Il m'informe qu'il l'avait changé et me le nota sur la main, il me donne la pizza et d'autres nourritures en cadeaux. Je retourne dehors.
Il commençait à faire nuit, le ciel prenait des belles couleurs orangées. Les feuilles des arbres volaient, s'écrasant sur le sol froid et humide d'automne.
J'aimais beaucoup l'automne, le temps est doux à cette période de l'année. Mais il faut avouer que le soir, on se les gèle.
J'arrive enfin devant le grand bâtiment où se trouve leur studio. J'allais pour pénétrer dans la bâtisse quand soudain, on m'attrape le bras.
Un des agents de sécurité m'interdit le passage.
-Les visiteurs sont interdits. Dit il sèchement.
-je suis une amie du groupe Måneskin, ils m'attendent pour manger !
-désolé, ça ne va pas être possible sans cartes.
Je souffle et recule de quelques pas, mais je percute quelqu'un. J'ai eu à peine le temps de me retourner que cette personne me prend le bras et avance avec moi.
-elle est avec moi, et la prochaine fois laisser la tranquille.
Cette voix. Cette voix rauque qui pouvait en charmer plus d'une. C'était Damiano, il a dû faire une pause clope comme à son habitude.
Il m'emmène dans les escaliers et on monte joyeusement dans la joie et la bonne humeur.
J'ose plus lui adresser la parole, il me fait peur, son petit numéro de la dernière fois ne m'a vraiment pas plus.
-je voulais m'excuser, de t'avoir fait mal. Je...
Il semblait hésiter.
-Avise encore une fois de me toucher comme tu l'as fait et tu le regretteras.
T'as peut-être de la force, mais si je repends des rumeurs comme quoi, tu es violent, tu es dans la merde mon vieux.
Il me regarde avec son air hautain, arquant un sourcil. Il affiche ensuite un petit sourire en coin.
-je te toucherais plus princesse.
-si je suis une princesse, t'es le crapaud.
Il ricane à ma réponse et s'arrête, il se met devant moi pour me bloquer le passage.
-un crapaud qui veut un bisou pour se transformer en chanteur sexy.
-tu vas me faire gerber.
Je vais pour passer sur le côté, mais il me débloque la route. Je le regarde mal, il était sympa au début, mais là, il force un peu trop.
-dégage, ce que j'ai dit tout à l'heure n'était pas une blague.
Il me fixe souriant un peu plus en coin, laissant apparaître ses dents blanches.
-madame a du caractère, j'aime bien.
Il se remet à monter les escaliers comme si rien ne c'était passé.
On rentre dans l'appartement qu'ils avaient aménagé pour tout le monde.