Chapitre 3

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Je tremble beaucoup, j'étais vraiment énervé contre lui. Victoria essaie du mieux qu'elle peut de me calmer, mais c'était peine perdue.
Je le maudissais, je ne voulais plus qu'il m'adresse la parole, ou qu'il fasse une réflexion sur moi.
J'étais déjà assez mal comme ça, pas la peine qu'il mette son grain de sel.
Je me suis assise devant la porte dans le couloir, sanglotant, genoux replier sur ma poitrine. Je fixais devant moi, essayant de canaliser ma respiration.
Vic s'est mis à mes côté, frottant ma cuisse pour me soutenir. Le temps semblant s'arrêter, ce n'était pas réel, Victoria, l'appartement rien de tout ça était réel pour moi. Je commençais vraiment à paniquer puis plus rien.

Je me réveille dans un grand lit, le doux parfait de chocolat chaud me dit lever du lit. Je passe devant un miroir, on m'avait démaquillé, mit dans des affaires propres pour dormir. Mes séquelles commençaient à s'estomper avec le temps. J'avais quand même des petits yeux fatiguées, malgré le fait que j'ai passé une excellente nuit, je n'avais pas rattrapé les heures de sommeil perdue.

J'entre dans le salon où se trouve Vic qui lit un livre et un autre garçon. Je les saluais un peu gênée, je n'étais pas encore habituée à cohabiter avec eux.
Victoria me sert le déjeuner.
-je te présente Thomas, c'est lui dont on t'a parlé hier, tu pourras lui demander des conseils, il explique mieux que moi pour là solfège.
Il me fait un signe de main avec un grand sourire.
-j'espère que tu te sens mieux depuis hier soir, quand je suis arrivé, tu t'étais évanouie.
-on a tous eu peur Hoda, vraiment, on commençait à croire que tu faisais une crise d'épilepsie, même Damiano était inquiet.
Je m'excusai juste, ne rajoutant rien d'autre à cela. J'étais dans mes pensées, je me rappelais de rien, un trou noir.
La blonde posa mon carnet à côté de ma tasse que je fixais. Je levai les yeux vers elle un peu paniquer.
-je suis désolé, mais Damiano à regarder, je voulais lui empêcher mais il faisait le con.... J'ai vu quelques trucs et... Bref.... Je m'excuse, je ne voulais pas...
J'étais anéanti, ma vie était révélée à tout le monde, avec de la chance, il n'a pas encore raconté à Ethan les détails. C'était le pire jour de ma vie, façon de parler. On avait violé mon intimider, mes secrets les plus lourds étaient désormais à porter de tous.
Je pris sur moi et affichai un léger sourire.
-Ce n'est pas ta faute, je ne t'en veux pas.
Le silence gagna la pièce, Thomas se lève.
-miss, prépare-toi, je vais te faire changer tes esprits, tu connais les environs ou pas du tout ?
-j'étais venu quand j'étais enfant, mais sinon nan, je ne connais pas.
-parfait, je t'attends en bas, je vais fumer.
Il sort en me faisant un clin d'œil.
-oooh je crois que tu lui as tapé dans l'œil ! Victoria été enjoué à l'idée un nouveau couple.
-C'est extrêmement gênant, mais j'ai plus l'impression que c'est simplement amical, tu vois, ami tout ça.

Victoria me tira alors dans la salle de bain, elle me maquille en douceur, du khôl sur ma muqueuse oculaire. Un train de liner, anti-cerne, blush, gloss et j'étais prête. Elle passe ensuite à la coiffure, me re bouclant la longueur.
Elle lui donne ensuite une robe en laine noire, un collant que je file à la première seconde et des bottines.
J'étais plutôt mignonne, mais j'étais mal à l'aise, de peur que Thomas prenne ça pour un date.

Je prends mon sac et emprunte l'ascenseur. Je rejoins mon ami qui crache la fumer en l'air.
Il me regarde et sourit, me complimentant pour me redonner de l'assurance.
-on remercie Vic pour les travaux hein, je suis du genre à avoir la flemme de me maquiller et à bien m'habiller, tu m'aurais vu la première fois t'aurais eu peur.
Il ricana à ma remarque, il écrasa sa cigarette qu'il jeta à la poubelle.
-prête ?
-prête.

On descendit les rues, riant à pleine voix, bras dessus bras dessous. Il m'emmena dans des endroits reculés magnifique. Des cafés cachés dans des allées, des spots pour prendre des photos, il en prit quelques-unes de moi, les postant sur Instagram.
Il prit ma main et m'ordonna de fermer les yeux.
J'obéis sans broncher. Il me guida doucement, on devait monter deux petites marches.
-tu peux ouvrir !
J'ouvre les yeux et découvre un magasin d'instrument à cordes. Sur les murs, des guitares étaient accrochées et signées par l'artiste qui la possédait.
-choisi un instrument, c'est un cadeau, choisi ce que tu veux.
Je secoue la tête en pensant que c'est une blague, mais il était vraiment sérieux.
Je regarde les basses qui étaient sublimes, mais mon attention se porta plus sur les ukulélés.
-un bébé guitare.
Il rigole de ma blague et en prit un, il gratte les cordes, mais il faisait que des fausses notes.
-tu peux le prendre, c'est plus facile de la basse ou la guitare.
-plus facile, mais ce que tu as joué était désastreux.
J'étais vraiment gênée, j'acceptai au dernier moment, il était vraiment trop insistant. Je pris la sacoche du ukulélé sur mon dos et sortis avec le guitariste.
Une trottinette électrique se dressa devant nous, on se lança un regard et nous mentons dessus, j'étais derrière à l'agripper de toutes mes forces, on dévalait la pente, zigzagant dans les ruelles de Rome jusqu'à rentrer au studio.
-merci encore pour aujourd'hui Thomy, c'était vraiment cool.
-C'est normal Miss ne me remercie pas.

Je m'installe dans un coin du studio pour ne pas déranger durant l'entraînement des musiciens.
Je sors mon carnet et me mets à dessiner. Quatre coups de baguettes annoncent le commencement.
Mon premier tracé débuta avec les premiers mots du chanteur.
Une introduction lente et mélancolique, la tête.
Un couplet qui dégageait certaines émotions, le buste.
Puis un hurlement de colère qui me fait rater mon dessin. Je lève la tête pour regarder Damiano.
Il semblait tendu comme à son habitude, mais à la fois pensif.
Ethan demande alors ce qui ne va pas, il ne répond pas et me regarde.
-elle me déconcentre. Je n'arrive pas !
-mais elle ne fait rien !
-elle me déconcentre.
Je fais un signe de main pour montrer au autre de ne pas intervenir, je prends mes affaires et me pose devant la porte pour écouter la musique, ou plutôt sa voix.
Ils recommencèrent, mais une fois arriver au couplet, Damiano s'arrêtait. Des cris retentissaient dans tout m'étages. Puis la porte s'ouvre, je me lève rapidement au cas où. C'était lui.
-toi !
Il s'avance vers moi d'un air menaçant et agrippa mes joues de sa main. Il me faisait mal, je voyais à ce moment précis mon ancien copain me violenter, j'étais tétanisée, je le fixais dans les yeux. Il me lâcha et le regarde d'un air désolé, mais à la fois satisfait, puis s'en va sans rien dire.

Since i've been loving you- MÅNESKIN Où les histoires vivent. Découvrez maintenant