Parce que tu es mon évidence... parce que c'est toi qui m'aide à tenir encore debout.
Te revoilà enfin, beau & perfide amour, j'ai cru te maudire et te vaincre depuis si longtemps que je n'ai pas vu ta lumière m'amadouer. Puis, prendre mon coeur du revers de la main. Prend-le! Écorche-le! Élargie ma tendresse afin de me faire perdre mes faiblesses. Et toi, les yeux pleins d'étoiles, tu es revenu, avec ton doux sourire. Au chevet de mes nuits, tu prend ta place. Eh bien, deux mots de toi & je me sens reine de mon épave. Jamais je n'aurais cru aimé à ce point à nouveau. Aucune aimante n'a sur ces yeux autant bu l'ivresse de l'amour que moi. Il faut croire que mon pauvre coeur n'a pas su s'y faire à la solitude. L'esprit toujours assoiffé d'éternel, il s'est languis.
Fuyons toutes ces heures meurtries au crépuscule d'une aube sans absinthe.
Rêve avec moi car je me meurs sans toi. Quand tu disparaît, le glaive de ton absence s'immisce entre l'ombre & l'effroi. Ainsi pour moi de longs silences cachent un incommensurable tourment. Je t'aime à en perdre la raison. Ce qui est illusoire ne compte plus quand je me plonge dans tes bras. J'emporte dans l'âme tout nos propos du soir afin de me souvenir de ta voix.
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Je ne suis pas une marionnette
De Todo« Je te fais vivre dans mes textes, je te noies entre les lignes »