Chapitre1 : Une rencontre.

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[« - Je ne sais pas, j'écris plus, je fume, je passe mes nuits à réfléchir, à contempler le plafond blanc de ma chambre.
La journée je traîne les pieds, j'ai la tête ailleurs. Tout ça commence littéralement à me bouffer de l'intérieur.
La haine est comme incrusté en moi. On me questionne sans arrêt si je vais bien, et ça me met encore plus en rogne. Est-ce que j'ai l'air d'aller bien connard ?! J'suis énervée mais tellement fatiguée. Ça m'épuise de vouloir tuer tout le monde, chaque personne une par une. Mais, au final, j'ai juste envie que quelqu'un s'arrête et me dise d'arrêter de faire semblant. Ouais putain, j'ai envie que quelqu'un remarque que mes larmes c'est pas à cause de la fumée de ma clope, c'est juste ce monstre qui veut ma mort. Je veux juste qu'au milieu de tout ces gens que je déteste il y est quelqu'un qui me dise de gerber ma peine et ma haine, de dormir dans ses bras avant de causer encore une fois une tornade de détresse, l'ivresse fictive de mon passé amer. Tu comprends ? Questionnais-je mon amie, qui m'avais l'air perdu.

- Et bien vas-y ! déclare-elle, me laissant dans l'incompréhension la plus total.

- Comment ça ?

- Vas y je t'en pris, gerbe-moi ta peine et ta haine ! elle ricane.

- Arrêtes c'est pas drôle ! je rétorque limite vexée.

- Mais je suis sérieuse Kate, vas-y ! Vomis-moi dessus si cela peut te faire sortir de cette malheureuse couette où tu as été enfermé tout le week-end.

- Non je ne veux pas croiser Florian, j'explique. Je ne me sens pas aimé tu comprend ? C'est réciproque de toute façon mais.. voilà.

Je soupire longuement.

- Bien, quitte-le. dit-elle sans pitié.

- Non ! je m'écrie.

Elle m'interroge du regard.

- Il faut bien que j'oublie Steven. Supposais-je. »

Après mes quelque mots prononcés elle semble plongée dans une profonde réflexion. J'examine mon amie tout en m'asseyant en tailleur pour écouter la proposition a laquelle elle réfléchissait.

Après de longue minutes de réflexion elle finit par lâcher :

« - Demain c'est les cours. On va voir comment ça se passe avec Florian et nous verrons bien demain soir ? Mais je veux que tu arrête de penser à Steven ! m'explique-t-elle.

- J'imagine que je n'ai pas le choix, je rétorque tout en lâchant un long et profond soupir.

- Non. » Me répondit-elle simplement le sourire au lèvres.

Je prend une grande inspiration avant de me morfondre dans ma couette, qui a été mon refuge de ces derniers jours. Je sens qu'une légère masse de poids s'écroule sur mon corps ainsi que sur mon lit. Je relève lentement l'ebredon de mes yeux pour distingué la silhouette affalée sur moi.

« - Non Camille, pas aujourd'hui... Tu sais que le dimanche je n'aime pas bouger de chez moi et... je n'eue le temps de finir ma phrase qu'elle me coupe.

- Ah non ! Pas le dimanche ! Aller, pousse-toi fais moi de la place dans ta petite carapace.»

Elle ricane.

Je me décale tout en lui proposant se qu'elle aimerait regarder. Camille adore regarder le célèbre film d'amour 'Pearl Harbor' que nous avons vu de nombreuses fois.

On reste l'après midi à discuter et à se lamenter de notre misérable vie.
Le reste de la journée passe rapidement.

Le lendemain matin, il est sept heure moins le quart lorsque mon réveil sonne. Le week-end c'est déroulé à une vitesse incroyable. Je me lève, frottant encore mes yeux émeraude, jusqu'à la salle de bain. Arrivé dans celle-ci je passe la brosse dans mes cheveux d'or. Je me maquille légèrement et dépose un baiser sur la joue de mon grand frère.
C'est mon tuteur légal donc je vis chez lui.

HUF.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant