Chapitre 8

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Les rayons des soleils traversaient les planches mal posées de la cabane et vinrent se déposer sur mon visage. J'ouvris les yeux et fus directement prise d'un mal de crane carabiné.

Une grimace sur mon visage, je me leva tant bien que mal et me dirigea vers l'extérieur.

Je ne me souviens pas tellement de la veille, seulement des flashs de la fin de soirée.

Il devait être aux alentour de 9h du matin, j'étais seule dans la petite cabane tout le monde étant reparti dans la maison pour préparer ses valises... Attend quoi ? Oh non c'est vrai c'est aujourd'hui qu'ils partent ! J'avais oublié ! Il faut que je passe le maximum de temps avec eux aujourd'hui quitte à les aider à plier bagages...

J'enfile ma paire de chaussures bien rangée sous le lit par mes amis et pars directement en route vers la maison.

Une fois à l'intérieur, je ne vois personne aux premiers abords. Puis je vis enfin mon père au fond du salon. Celui-ci entendit du bruit et se tourna vers moi un sourire sur le visage. Il me regarda de haut en bas avant de faire un mouvement avec sa main comme si il peignait ses cheveux. C'était pour me dire que j'étais mal coiffée. De ce pas je passe ma main dans mes cheveux pour les arranger un minimum. Mon père me gratifia d'un clin d'œil et me fit signe que mes amis étaient à l'étage.

J'enjambai deux par deux les marches du grand escalier avant de me retrouver dans un couloir rempli de bagages, de boites qui s'empilaient, de valises ou encore de costumes dans leurs sachets de transport. Ils avaient déjà bien avancés. Je m'engageai dans le couloir accidenté par tous ces obstacles et tomba face à face avec Thomas qui portait une pile de plusieurs boites.

-Salut signorina ! Alors pas trop dur le réveil ? Apparemment t'étais bien défoncée hier d'âpres Vic. Je dis apparemment parce que je devais l'être autant que toi pour ne pas me souvenir de ces détails haha. Dit le concerné en déposant les boites dans le couloir avant de revenir vers moi.

-Dam ne va pas être content s'il entend que tu appelle Rosa Signorina. Dit Victoria  à Thomas en lui frappant légèrement l'épaule pour le taquiner alors qu'elle passait dans le coin.

Ceci me fit rire. Alors comme ca Damiano n'autorisait que lui-même à m'appeler de ce surnom ridicule. Déjà pourquoi il m'appelle comme ca depuis le début?...

-Hey Rosa fait gaffe à pas prendre le melon parce que ton appellation est propriété d'un grand brun italien dont toutes les filles tombent amoureuses hein ! Me dit finalement Thomas sur le ton de l'humour avant de reprendre les trajets. Je ne pensais pas qu'ils avaient autant d'affaires que ca dans mon souvenir. Je souri a sa remarque. Il est vrai que Damiano fait de l'effet au femmes. Mais je ne me sent pas concernée enfin j'essaie. Je ne veux pas être comme toutes les autres a être a ses pieds.

-Ca parle de moi ? Dit alors une voix masculine que je reconnaitrais entre milles. Damiano.

Celui-ci se trouvait au pas de sa chambre tout au bout du couloir en bazar. Je me dirigeai alors vers lui mais plus j'avançais plus les souvenirs de la soirée d'hier me revenaient en tête. C'est alors gênée et honteuse que je me retrouve devant lui.

-Désolée pour hier. Dis-je très rapidement sans vraiment articuler avant qu'il e puisse dire quoi que ce soit.

Cette brève phrase le fit rire. Puis il ouvrit finalement la bouche.

-Tu t'en souviens ? Et bah, je n'aurais pas parié dessus. Ne t'en fait pas c'est évidemment pardonné. En faite je ne t'en ai jamais vraiment voulu. Dit il en prenant un air de plus en plus sérieux au fur et a mesure de ses paroles.

Signorina ~Damiano David~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant