𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑑𝑒𝑢𝑥

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OMNISCIENT

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OMNISCIENT

Marseille, Font Vert,
23h10 , 18 mars 2008

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Assis sur le canapé de l'appartement « QG » Fayyed comptait ses billets une cigarette à la bouche les sourcils froncés. Il se chargeait toujours de recompter non pas qu'il ne faisait pas confiance à Sabri mais il préférait le faire quand il avait le temps. Autour de lui, sur la table basse restait encore énormément de billets de différentes couleurs qu'il restait à compter. Lorsqu'il finira il les distribuera au gérant, au vendeur, au nourrisses, et aux guetteurs des différents postes.

Telle une entreprise sauf qu'il fallait gérer les policiers, les baceux, l'OPJ et encore d'autres institutions qui faisaient tout pour faire tomber Fayyed. Cependant le jeune homme parvenait à rester au "calme" grâce à la corruption de certains d'entre eux. Malheureusement ou heureusement les policiers n'étaient pas tous des gens passionnés par leur travail, une enveloppe en plus ne les dérangeait surtout pas, au contraire.

Il y'avait aussi les marchandises et leurs provenance ainsi que les fournisseurs avec lesquels Fayyed travaillait. La vie de patron n'était pas de tout repos, il savait que c'était éphémère, il essayait juste d'aller le plus loin possible. En gérant il y'avait Sabri. Malheureusement c'était le type de gérant à être détestable avec les vendeurs, guetteurs etc. Fayyed avait dû le remettre en place sur ça de nombreuses fois. Awadi, lui, était le bras droit de Fayyed. C'était son frère, il le considérait comme tel.

Alors que l'algérien continuait ses comptes, Sabri débarqua dans la pièce en ouvrant fortement et violacent la porte. Fayyed fronça les sourcils avant de claquer sa langue.

Fayyed : Doucement la porte zebi.

Sabri : Qu'est ce tu fait la ?! C'est moi qui doit faire ça !

Sabri était vêtu d'un vieux survêtement de foot bleu marine de l'Argentine.
Il était transpirant, ses yeux étaient rouges et dessous de grosses cernes y étaient dessinées. Fayyed souffla en le voyant dans cet état, il tremblait et respirait bruyamment. Le jeune homme voulu garder son calme, malgré le fait que ce qui était devant lui l'énervait au plus haut point.

Fayyed : Ah ouais ? J' t'ai appelé quarante fois tu répond pas. Maintenant me casse pas les couilles.

Fayyed reposa son regard fatigué sur l'argent sale tout en recrachant la fumée. Sabri s'approcha rapidement de Fayyed pour se mettre en face de lui. Il se frotta les nez avant de froncer les sourcils et la respiration saccadée il hurla;

Sabri : J'en ai rien à foutre, t'avait qu'à m'attendre !! J'veux djober moi !

Fayyed : Tu faisait quoi ? Hein ? A part te droguer comme un trou du cul avec les tox' d'en bas. J'te préviens t'a pas intérêt à faire traîner tes seringues de merde ! Toi et ton groupe de zguègues, vous avez même pas intérêt a casser les couilles au gens. Si j'apprends un truc comme ça j'te nique ta race. T'a bien compris ?

𝐹𝑎𝑦𝑦𝑒𝑑 - « 𝐿𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑚𝑒 𝐷𝑒 𝐿𝑎 𝑇𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant