𝑉𝑖𝑛𝑔𝑡-𝑞𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒

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OMNISCIENT

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OMNISCIENT

Marseille, L'estaque,
22h20, 19 mars 2008

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Yousra : Demain c'est ton anniversaire.

Fayyed releva les yeux vers la jeune femme avant de souffler. Ils se trouvaient encore assis sur ce banc qui avait assisté à touts leurs changements d'émotions.
Yousra était assise à l'extrémité du banc et avait sur ses cuisses la tête de Fayyed. Ce dernier avait son corps allongé sur le reste de l'espace, ses pieds pendaient en dehors du banc. Mais sa position était loin d'être inconfortable, au contraire Yousra avait instinctivement plongé ses mains dans ses cheveux pour jouer avec.

Yousra senti son lourd regard la détailler, ses yeux parcoururent ses yeux, puis son nez jusqu'à ses lèvres. Yousra se senti exploser de l'intérieur, elle pouvait même faire cuire un œuf sur ses joues. Alors qu'elle allait lui demander d'arrêter Fayyed attrapa ses joues d'une main puis les pressa l'une contre l'autre pour la regarder les sourcils foncés. Yousra surprise fronça également les sourcils avant d'essayer de retirer sa main de sa mâchoire.

Yousra : Eh ! Mais qu'est-ce que...

Fayyed : Montre tes dents.

Elle souffla avant de pousser encore plus fort sa main. Il lâcha alors prise tout en ayant un léger sourire sur le coin des lèvres. Yousra baissa la tête pour le regarder dans les yeux légèrement irrité par son action.

Yousra : Me retouche plus le visage comme ça grand fou !

Fayyed : T'est belle quand tu t'énerves.

Yousra : En souriant. Ah bon ?

Fayyed : Non. Bref vas-y montre tes chicots.

Yousra : Mais pourquoi ?

Fayyed : Parce que je viens d'avoir une image de toi dans ma tête avec l'appareil dentaire. Sauve moi de cette torture. Sa se trouve tu l'a toujours mais je l'ai pas remarqué.

Yousra : Pffff...N'importe quoi.

Fayyed : Heureusement. Je serait parti en courant.

Yousra : Mais t'abuse j'étais pas si horrible que ça avec l'appareil.

Fayyed : J'abuse jamais.

Elle haussa les sourcils en riant légèrement. C'est vrai qu'elle avait du supporter deux années de sa vie avec l'appareil dentaire. Mais elle ne regrettait pas car aujourd'hui elle avait une dentition parfaite.

𝐹𝑎𝑦𝑦𝑒𝑑 - « 𝐿𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑚𝑒 𝐷𝑒 𝐿𝑎 𝑇𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant