𝐶𝑖𝑛𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒𝑢𝑥

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(N'hésitez pas à relire la partie avant pour vous rappelez un peu si vous avez oublié !)

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OMNISCIENT

Font-vert,Marseille, 
20h49, 20 avril 2011

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Assis dans sa voiture, en bas de chez la femme qui hantait particulièrement ses pensées, cette nuit plus que les autres. Fayyed attendait.

La nuit dernière, il avait fait un rêve. Plutôt un cauchemar. Il y avait vu son père, qui battait à nouveau sa mère. Cependant il n'était pas là. C'était comme s'il assistait à la journée tragique où Nouria avait lâché son dernier souffle.

Puis le visage grossier de Mohand c'était transformé en celui de Fayyed et Yousra se retrouvait à terre le visage ensanglanté à la place de Nouria.

L'algérien avait alors été violemment arraché à ces sombres rêves qui l'avaient troublé.

Tout cela l'avait remis en questions.

Peu être qu'une fois marié, il deviendrais comme son père ?

Et si cette vie n'était pas faite pour lui ?

Et si il ne méritait pas le bonheur ?

Car oui, le bonheur. Son bonheur c'était Yousra. Il en était persuadé. Et il l'avait su dès la seconde, où ses jeunes yeux innocents avaient croisées les siens. Elle avait allumé l'étincelle en lui. Il l'aimait plus que tout et désormais il en était pleinement conscient.

Cependant, Fayyed avait peur. Tellement peur pour elle. Et uniquement pour elle. Il savait que jamais il ne ferais de mal à Yousra. Mais il craignait de lui en fait inconsciemment. Et il ne le supportait pas. Car elle était devenue pour lui, la chose la plus précieuse qu'il avait dans sa vie. La seule personne qu'il lui restait et qu'il aimait à en mourir.

Dans sa tête. Le lien entre lui et son père. Le fait de partager la même maladie, la même rage, le même sang...

C'était inévitablement mauvais. Et il songeait également au futur. Il ne pourrais pas supporter le fait d'être un mauvais père. Un mauvais mari. De mal tourner et d'être une source de malheur comme son père.

Pourquoi lui avait il le droit à une belle histoire alors que toute sa vie il avait trimé. Pourquoi était il tombé sur une femme aussi pure et aussi aimante ?
Il ne méritait rien. Rien. Ni la famille de Yousra, ni Yousra, ni son amour ni même sa....

Yousra : Fayyed !!

Fayyed leva vivement la tête en clignant plusieurs fois les paupières. Il y vit sa belle assise à côté de lui sur le côté passager. Elle le regardait les sourcils froncés.

𝐹𝑎𝑦𝑦𝑒𝑑 - « 𝐿𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑚𝑒 𝐷𝑒 𝐿𝑎 𝑇𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant