𝑆𝑒𝑖𝑧𝑒

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YOUSRA

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YOUSRA

Marseille, Sortie du Pacha Palace,
02h43, 21 Février 2008

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Je serre les bras autour de mon corps à cause de la température glaciale. J'ai tellement froid. J'essaye de trouver Fayyed dans ce grand parking mais même en plissant les yeux je ne voyait rien à cause de l'obscurité (et de ma misérable vue). Je sentait mon nez rougir, super je doit vraiment ressembler à un clown.

Je m'avance légèrement en grimaçant à cause de ces foutues talons hauts. Je tourne ma tête un peu partout mais ne voit rien. C'est vrai que je voit pas non plus de loin. C'est compliqué cette histoire ! C'est pas vrai, il est où je me gèle la !

Sans que je m'y attende, comme si on m'avait entendu, j'entends un klaxon qui me fait sursauter. Je me tourne et voir enfin une voiture avec les phares allumés, c'est Fayyed. Je reprend mon souffle et m'avance vers lui. Je stress je sais pas pourquoi il va juste me déposer.

J'avance jusqu'à sa voiture le cœur qui bat légèrement plus vite que la normale.
Une fois devant je marche et me dirige vers la porte arrière et l'ouvre pour y entrer. Après avoir refermé la portière arrière derrière moi, directement, une odeur me prend au nez. L'odeur de la cigarette embaume la voiture, je sens aussi le parfum de Fayyed qui était aussi très puissant.

Fayyed : Eh ! Pourquoi tu monte derrière wesh ?

- : Parce que j'ai envie.

Fayyed : Tu m'a pris pour ton taxi ? Va y viens devant, bouge.

- : Non je reste derrière !

Fayyed : Viens la j'te dit !

- : Non !!

Fayyed : Va te faire foutre.

- : Toi même.

J'entend Fayyed prendre une énorme inspiration. Moi j'avait la tête plongée dans mon sac à main. Vu de l'extérieur on dirait que je cherche quelque chose alors que je suis juste nerveuse au max.
J'attrape mon parfum et le sort de mon sac à main pour en mettre autour de moi afin de dissiper cette odeur de cigarette. Apres quelques pulvérisations je le voit se retourner vers moi les sourcils froncés.

Fayyed : Mais !? Tu fait quoi la ?

- : Je met du parfum, ça pue la cigarette, j'aime pas.

Fayyed : Ton daron il fume.

- : Et alors ?! Ça veut pas dire que j'aime l'odeur. en chuchotant Non mais je rêve..

Fayyed : T'est toujours aussi casse couille ça, t'a pas changé sur ça putain.

- : Et toi tu parle toujours aussi mal ! En le fusillant du regard.

Je l'entend marmonner et mettre enfin les clefs sur le contact. Il commence à rouler, et le silence est assourdissant. Je tripotait mes mains, heureusement qu'il fait noir, et heureusement que je suis resté derrière malgré ses menaces. Une sonnerie de téléphone bise le silence, c'est le mien.
Je fouille dans mon sac et trouve mon Nokia rose pétant. Il est magnifique, bref, je lis le nom et sourit.

𝐹𝑎𝑦𝑦𝑒𝑑 - « 𝐿𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑚𝑒 𝐷𝑒 𝐿𝑎 𝑇𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant