OMNISCIENT
Marseille, Le Millenium,
02h30, 02 mars 2008-
Assis dans le fond d'une boîte de nuit remplie de monde, Fayyed fixait un point invisible, le bras droit étalé le long de la banquette et l'autre tenant un tuyau de chicha. L'ambiance était étouffante, les gens se déhanchaient au rythme du son qui faisait vibrer les enceintes. Le jeune homme avait vue de haut sur les occupant de la piste de danse étant donné qu'il était dans un carré V.I.P.
Awadi, en face de lui, était debout sur la table où toutes les énormes bouteilles d'alcool étaient disposées dans un bac à glaçons afin de les garder fraîches. Un verre à la main et une bouteille de Ruinart dans l'autre, les bras écartés Awadi criait et dansait avec autour de lui, plusieurs femmes. Parmi elles, quelques unes avaient une claire idée en tête.
Une femme en particulier posa sa main sur la cuisse d'Awadi qui était sur la table. Ce denier ne la remarqua pas directement trop occupé à crier comme pour ambiancer les gens autour de lui. La jeune femme secoua un peu jusqu'à ce qu'il l'a regardé. Elle se mit à sourire. Cependant la discussion risquait d'être compliquée au vu de la musique qui était capable de briser les typant des plus fragiles, ils étaient donc obligés de crier.
Femme : Salut !
Awadi : Hein !
Femme : J'ai dit ! Salut !
Awadi : Annh salut ! Ouais ouais salut !
Femme : Danse avec moi !
Awadi : Non lâche moi ! Je suis bien là !
Femme : Aller vient !
Awadi : Non ! Eh si tu veut un verre jt'explique sort l'argent de ton sac à huit cent euro et va te le payer clocharde !
La fille en question haussa les sourcils et leva sa mains de sa cuisse à toute vitesse. Remontée à cause d'Awadi qui n'était pas tombé sous son charme, cette dernière le fusilla du regard avant de s'en aller à une autre table.
Femme : Fils de pute !
Awadi l'ignora et continua sa dans endiablé. De l'autre côté il y'avait Sabri qui était assis sur une banquette comme Fayyed. Cependant il y'avait une fille assise sur lui, qui l'entourait de ses jambes, sa langue dans la bouche du jeune homme. Il la tenait fermement par les fesses sans aucune gêne, comme si ils étaient seuls. Ils s'embrassèrent a pleine bouche ce qui coûta un regard écœuré de Fayyed.
Fayyed : Elle va lui bouffer les amygdales zebi. En marmonnant.
Il détourna les yeux de cette scène indécente et sorti son téléphone pour vérifier ses appels. Un appel manqué en particulier lui fit froncer les sourcils. Il se leva pour s'éloigner du bruit et se réfugier dans les couloirs qui menaient au toilettes. En fermant la porte derrière lui la musique diminua et n'était désormais qu'un bruit de fond, Fayyed pouvait enfin discuter.
VOUS LISEZ
𝐹𝑎𝑦𝑦𝑒𝑑 - « 𝐿𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑚𝑒 𝐷𝑒 𝐿𝑎 𝑇𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 »
RomanceFayyed "minot" des quartiers Nord de Marseille qui essaye tant bien que mal et au fil des années, de sauver sa mère des griffes de son crapuleux père. Mais le destin peut mener à des fins tragiques... Yousra jeune fille coincée dans sa cité. Son inn...