Prologue

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Alors que ses poumons la brûlait a chaque respiration et que chacun de ses muscles lui procuraient une douleur intense à la limite de l’évanouissement,  Annie continuait à courir sentant un peu plus la douleur la rapprocher de l’évanouissement.

Les hurlements de son mari derrière elle lui donnèrent un nouveau coups d’adrénaline qui lui permit de continuer à courir.

Sa vie en dépendait.

Parcourant des yeux l’endroit rapidement, essayant de trouver une solution elle blêmit quand elle se rendit compte qu’elle se trouvait dans un cul de sac. Peine perdue elle courut frapper aux portes en hurlant de la sauver.

-          ESPÈCE DE PETITE SALOPE !TU VA VOIR ! Hurlait son mari qui arrivait.

Frappant à la dernière porte de manière frénétique alors que les pas se rapprochait. Elle fut saisi d’espoir quand la porte s’ouvrit.

-          Je vous en supplie aider moi ! Dit elle d’une voix rauque par la douleur et l’épuisement.

Relevant les yeux vers la silhouette qui avait ouvert, Annie sentit son souffle se couper et son cœur redoubler de battement. Elle comprit réellement en cet instant le sens du mot Homme car en face d’elle , un vrai se dressait.

Une main veineuse la saisissait pour la tirer a l’intérieur de la maison. Retenant son souffle elle le vit la repousser derrière lui avant de sortir d’une démarche nonchalante.

-          C’est de lui que vous fuyez ? Demanda-t-il d’une voix rauque et douce.

Hochant la tête quand elle croisa le regard brun brillant croisa le sien, Annie l’observa sortir dans la rue alors que son mari arrivait au même moment.

-          VOUS ! Hurla son mari d’une voix colérique ; RENDEZ MOI MA FEMME !!

Clignant des yeux, Annie fut terrifier à l’idée que l’homme la jette dans ses bras.

-          Je doute qu’elle le veuille monsieur, Dit l’homme d’une voix lente et profonde qui la fit frémir de peur.

-          Comment osé vous !

Son mari fonça sur l’homme, le poing levé, fermant les yeux horrifiée de la scène, Annie s’attendait à ce que son mari l’emporte une nouvelle fois dans cette enfer qui était le sien… mais à la place, alors qu’elle sentit quelqu’un se rapprocher, attendant le coup douloureux et fatidique elle sentit une grande main chaude entouré sa joue alors que le bruit d’une porte la fit sursauter.

Fixant la jeune femme apeurer, Klaus sentit une envie de meurtre le prendre violemment. Alors que quelque minutes plus tôt il avait sortit son magnum pour dissuader cet merde de s’approcher plus, le faisant fuir à toute jambes.

Il observait là, une jeune femme frêle. Il ne lui donnait pas plus de trente ans. Petite avec de belles courbes, la jeune femme s’était présenté à lui en le suppliant de l’aider.

Elle était couverte de bleu. Un œil au beurre noir, les lèvres charnues fendue. Un bleue sur sa mâchoire et une marque de main sur son cou de couleur violacé… Klaus n’osait même pas baisser les yeux, au risque de regretter d’avoir laisser fuir l’homme dehors.

La jeune femme était minuscule et frêle et elle dégageait quelques chose de complètement innocent alors même que l’horreur se lisait sur son corps et son regard bleu larmoyant.

Caressant son visage dans le bute de la rassurer, Klaus ne pus que constater à quel point il était immense vis-à-vis d’elle.

-          Tout va bien Madame, je vous le promets. Lui dit il en s’agenouillant dans l’espoir de la mettre en confiance.

-          V-vraiment ? Vous le promettez ? Fit elle d’une voix suppliante alors qu’elle tremblait violemment.

-          Oui, je vous le jure.  

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