Une touche de bleu

Chapitre 1 :

⚠️⚠️ ATTENTION CE CHAPITRE CONTIENT DE LA VIOLENCE PHYSIQUE ⚠️⚠️

Quarante huit heures plus tôt

Déglutissant, Annie observa son reflet dans le miroir. Sa gorge était devenu violacée a cause de la confrontation qu’elle avait eu une heure plus tôt avec son mari.

Levant sa main vers sa gorge elle observa les traces de doigts sur son poignet. Il faudrait qu’elle aille voir un médecin dans le mois pour être sûr que celui-ci ne soit pas fêlé où même trop abîmé mais pour l’instant la marque était trop présente.

Déglutissant en grimaçant quand la douleur fit son apparition elle se retint de gémir de douleur.

Sursautant quand sa belle-mère entra, elle s’employait alors a baisser les yeux pour ne pas croisé son regard.

-Tiens, ça va aider pour ton cou. Dit elle en évitant le aussi son regard.
Prenant la crème, elle observa la mère de son maris sortir son fond de teint et cacher le bleu sur sa joue.

-Ça commence dans dix minutes… Veux-tu que je t’aide pour le maquillage ?

-Je veux bien… Murmura t-elle.
Souriant légèrement, la femme commença a maquiller son cou avec minutie.

-Pour ton poignet ça va être compliqué que je le maquille, tu devrais aller chercher un ruban noir ou doré pour aller avec la robe que mon fils ta offerte.

-Je vais faire ça oui…

-Bien, voilà ni vue ni connu ! Sourit-elle en rangeant tout le matériel dans sa trousse avant de la mettre dans son sac a main.

Restant silencieuse toutes les deux, le chagrin et la douleur pouvait se faire ressentir dans toute la pièce.

-Tu devrais le quitter. Lâcha Maria.
-Vous savez qu’il a la police de son côté….

-Alors prend un avion et enfuie toi.

-Et vous ? Pourquoi ne pas le faire ? Vous endurer ça depuis si longtemps…

-Si je le fais, Robert fera du mal à ma fille. Tout ça c’est pour elle. Elle est née du véritable amour il y a quinze ans de cela. Elle me hais mais elle est heureuse c’est tout ce qui compte après tout.

Le regard triste que sa belle-mère lui lança lui brisa le cœur. Elles semblaient si pitoyable toute les deux en cet instant.

-Enfuie toi Annie. Dit elle avant de sortir de la pièce avec de nouveau ce visage hautain gravé sur elle.

-M’enfuir… murmura t-elle.

En était elle seulement capable ? Elle ne connaissait rien du monde a part l’opulence qui était accompagné de la douleur et de tristesse. Soupirant, elle secoua la tête avant de se vêtir de ce même visage hautain et sortit après s’être vêtu d’une robe noire longue pour rejoindre la soirée de charité que son mari avait organisé.

La soirée ce passa plutôt calmement à priori jusqu’à que Annie doit faire face a son Mari et bourreau.

Habiller d’un costume deux pièces de couleur bleu clair, elle se retint de grimacer. Sa chemise blanche faisait ressortir clairement son ventre qu’il avait pris a force de boire de l’alcool.

-Ma petite chérie ! Dit celui-ci en la voyant.

La saisissant par les hanches après l’avoir rejoint, Annie s’empêcha d’avoir un geste de recule mais eu tout de même un sursaut qui ne passa pas au travers des yeux de son époux.

-Comment trouve tu la soirée mon amour ? Demande-t-il en la pinçant fort.

Déglutissant a la soudaine douleur, elle se retint de pleurer devant les invités.

-M-magnifique chéri.

Lui souriant, elle vit dans son regard de l’agacement qui lui présumait rien de bon cette nuit quand elle serait avec lui.

-Bien que mon envie de sucrerie refasse surface Continue t-elle en espérant calmer les choses.

-Ahaha ! Quel gourmande, vous devriez faire attention Annie avec ça Intervint Maria sa belle mère.

La remerciant d’un regard elle jeta un regard a son mari qui eu un regard satisfait.

-Ma mère a raison mon amour, les sucreries son mauvaise pour le corps, je ferai attention à ce que tu mange dorénavant. Sourit-il en lui lançant un regard sombre.

Je vais pouvoir t’enlever encore quelque chose disait son regard.

-Tu as raison … Souffla t-elle.

Sentant les émotions la submergé elle demanda à se retirer ce que on lui accorda a son soulagement.

Se déshabillant, elle enfila sa robe de chambre que son mari avait choisi et s’assit attendant son retour. Elle dû patienter deux heures jusqu’à voir sa porte couiner quand sa silhouette passa l’encadrement.

-C’est bien, tu as attendu. Sourit-il en retirant sa cravate.

S’avançant vers elle, il lui releva le visage vers lui croisant son regard mauvais, Annie comprit qu’elle allait devoir prévoir des antidouleurs pour les prochains jours.

Levant la main, il caressa son visage avant de la pousser violemment sur le sol.

-Je n’ai pas apprécier ton attitude aujourd’hui Annie, vois-tu tu devrai avoir l’air plus confiante hors tu avais l’air d’une petite merde.

-Je ferai plus attention la prochaine fois…Murmura t-elle.

-JE NE.. ! ( Il ricane ) Je ne veux pas qu’il y ai de prochaine fois, tu dois être parfaite c’est tout putain !

Fixant le sol, Annie eu le souffle couper quand elle reçu un coup de ceinture dans les côtes. Il avait fait exprès de la frapper avec le côté métallique, elle en était sur. Sentant ses yeux brûlée de larmes elle sentit les sanglots sortir de sa gorge avant qu’un autre coup la fit gémir.

Un autre frappa sur sa cuisse, puis un autre…puis d’autres se succédaient. Tout son corps était tremblant de douleur, elle avait l’impression de nager dans un océan de douleur. Pourquoi ne la tuait il pas simplement ?

-Va te nettoyer. J’espère que ça te servira de leçon, la prochaine fois je te briserait les jambes c’est claire Annie ? Dit il en laissant tomber la ceinture devant ses yeux.

La pièce métallique était recouverte de sang…Elle su alors que son corps était dans un état pire que les bleu de d’habitude. Essayant de bouger elle couina de douleur. Elle était tout bonnement incapable de bouger. Restant allongé sur le sol elle de laissait alors pleurer. Elle ne sut pas combien de temps passa mais quand elle vit sa belle-mère entrer et lâcher un cri d’horreur qu’elle ne guérirait pas facilement.

-Oh mon dieu Annie, je …je savais pas qu’il… Quand il est redescendu il n’avait pas l’air… Ma pauvre enfant… Je vais t’aider… Je suis tellement désolé..

Entendant Maria pleure, Annie se sentit soulager de ne plus être seule, elle ferma alors les yeux en priant de ne plus se réveiller. Pourvue qu’elle ne souffre plus…

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