Chapitre 9-L'intrus

201 14 0
                                    

Helloooo! Je vous prévient d'avance que ce chapitre est plus court mais pour l'instant c'est voulu. J'espère que vous allez tout de même apprécier. N'hésiter pas à laisser un commentaire ou a laisser un vote.

Bonne lecture, C.

Sage

Lorsque Hatch sorti de chez moi en me souhaitant joyeux anniversaire, j'aurais pu me laisser tomber par terre et m'endormir directement sur le plancher tellement je me sentais épuisé. Je ne comprenais plus vraiment grand-chose. Une fois les portes verrouillées, je sortis mon téléphone de mon sac et montait lentement les marches jusqu'à ma chambre avant de me faufiler sous le confort des couvertures. La lumière émise par l'écran me fit plisser les yeux alors que je cherchais le contact de ma mère. J'hésitais entre l'appeler et la bombarder de questions ou simplement ne rien faire. J'optais finalement pour une autre option, soit lui écrire;  Y a-t-il quelque chose que tu aurais dû me dire, mais que tu n'as jamais dit? Puis je me ravisais à la dernière seconde et effaçais le message. Elle-même m'avait écrit plus tôt. Son message commençant par ses voeux d'anniversaire vers une déclaration de regret et de peine. Une boule se forma dans ma gorge et mes yeux commencèrent à bruler. Fermant l'application, je fixais le plafond jusqu'à ce que je retrouve possession de mes moyens.

Ayant de la difficulté à croire tout ce que Hatch m'avait raconté, je me surprise tout de même à chercher des informations sur les Fées et les Loup-garous sur Internet. Cela me changeait les idées. J'essayais de trouver un lien entre ce que les gens sur plusieurs blogues et sites mentionnaient sur les Fées et ce qui semblait m'arriver aujourd'hui. Bien sûr, aucune de mes recherches ne mentionnait pourquoi je me sentais étourdi autant. Je me souvenais que Hatch avait mentionné que ça famille, ou espèce peu importe le terme, n'appréciait pas la mienne. Juste penser cela me fit me sentir assez troublé. Je ne voulais pas accepter tout ce qui m'avait été dit. Tout cela semblait trop invraisemblable. J'avais l'impression de sortir tout droit d'un film de fiction. Me trouvant stupide et ne trouvant aucunes informations utiles de toute façon, je fermai mon téléphone et m'endormis rapidement.

L'air me manquait. Mon corps était lourd. Mes bras et mes jambes semblaient tout de même tomber paresseusement de chaque côté de moi, comme si je flottai. J'ouvris les yeux brusquement alors que l'air sembla se trouver de nouveau un chemin en moi. Le ciel devant  mes yeux était formé de plusieurs teintes de rouges et de noir. Plusieurs bruits m'encerclaient. Le ciel grondait alors que des cris et des pleurs se faufilaient à mes oreilles. Retrouvant possession de mon corps, je me relevais et me rendis compte que je n'étais pas au sol. Je flottais réellement. Les cris et les pleurs venaient des gens à mes pieds. Des centaines de personnes ensanglantées se trouvaient au sol. Je ne reconnaissais pas la majorité d'entre eux, mais certains visages m'étaient très familiers. Certaines de mes amies et ma mère d'ailleurs. Ceux qui étaient toujours debout me regardaient avec peur et ...dégout. L'image semblait celle de la fin du monde et je semblais en être la cause. Mon regard se déplaçait et je remarquais un autre visage familier. Hatch. Celui-ci essayait de se débarrasser d'une forme animale qui l'attaquait alors que son regard passait rapidement entre la créature et le mien. Ses lèvres bougeaient et il semblait me crier quelque chose. Le son de sa voix ne surpassait pas les autres sons atroces. Lorsque je levais mes bras et remarquais le sang présent sur ceux-ci, je me mise à crier.

Je me réveillais d'un coup en me relevant drastiquement alors que je continuais de crier. Vérifiant mes mains et la pièce autour de moi, je réalisais rapidement que ce n'était qu'un très, très, mauvais rêve. La sensation du sang chaud sur mes mains et mes bras persistait. Un frisson passa de ma colonne vertébrale à mes membres alors que j'essuyais furieusement mes bras sur la couette. Désireuse de me retrouver dans une autre pièce, j'entrepris de descendre à la cuisine. Une main sur le mur, les étourdissements n'étaient pas tout à fait disparus apparemment. La gorge sèche, mes mains tremblaient alors que je remplissais un vers d'eau dans la cuisine. La pièce était sombre, mais la faible lumière de la lune m'aidait à voir ce que je faisais. Je perçus une ombre passée devant la fenêtre près de moi. Immobile, j'écoutais les bruits, mais rien d'anormal ne me parvint aux oreilles. Jusqu'à ce que j'entendre des pas discret. L'ombre d'une personne s'était créée dans l'une des fenêtres du salon. Je déposais le plus silencieusement possible le vers et me baissais. Tout mon corps se mis en alerte. Une partie de moi-même me disait que ce n'était personne de dangereux, mais une plus grande partie encore me disait de me cacher. Je rampais vers le salon en même temps que la personne essayait d'ouvrir la porte. Mon coeur se mit à battre de plus en plus rapidement alors que je prenais le bâton de baseball près du sofa et me remis à ramper vers le couloir. Un coup se fit sur la porte d'entrée et je me figeai en me mordant les joues pour ne pas faire de bruit. Une fois dans la salle de bain, je me relevais lentement, étourdie, avant de me soutenir sur le mur avec le bâton en main.

J'entendis de la vitre se briser puis des pas sur les morceaux brisés. Lorsque les pas se firent tout près, ma poigne se solidifiait.

«Où est-il ?» Demanda un homme.

À ma grande surprise, sa voix n'était pas tout à fait ce que je m'étais rapidement imaginé. Elle ne suscitait pas chez moi de la peur. J'avais tout de même peur, puisque je ne savais pas ce que l'individu me réservait, mais son ton ne semblait pas celui d'une personne qui voulait me faire du mal.

Lorsque la question me fut posée une seconde fois, je ne pris pas le temps de douter de ma décision et me retournais de façon à sortir de la salle de bain pour frapper l'inconnu. Malheureusement, cela n'eut aucun effet pour l'homme maintenant devant moi. Il tenait le bâton d'une seule main. Sa poigne était tellement forte que je tremblais sous l'effort. À ce moment là, la peur que je ressentis se dupliquait et  le sentiment de pure désespoir se répandit en moi. Je devais penser à une solution et vite.

Realm Breaker- 1 - Illusions PerduesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant