Realm Breaker- 1 - Illusions Perdues

Chapitre 11-Fae

Salut salut! Merci de suivre le cours de mon histoire! J'espère que vous allez apprécier la suite. Bonne lecture! 

Nous sommes presqu'à 1,6kvues, merci énormément!!! <3 <3

Love u all,

C.

Sage

Quelque minutes après le départ précipité de Hatch et de l'inconnu les symptômes que j'avais ressentis au cours de la journée doublèrent d'intensité. Ma tête me faisait tellement mal que je retins un cri en me laissant tomber sur les genoux la tête entre mes mains. J'avais l'impression de ressentir des coups répétitifs sur ma tête en même temps que je ressentais les battements rapides de mon coeur résonner sur mon crâne. Comme si j'avais perdu contrôle de mon corps, celui-ci se mit à trembler violemment. Je m'étalais sur le sol. Ma vision se brouillait juste avant que je perde complètement la vision. J'essayais de crier, de parler et même de chuchoter, mais je n'arrivais pas à prononcer le moindre son.

Soudain, je n'avais plus aucune douleur. Lorsque j'ouvris les yeux, je ne me trouvais plus chez moi. Je n'étais plus étendue par terre et lorsque je regardais mes bras, ceux-ci avaient une apparence translucide. Paniquée, j'essayais de touché le reste de mon corps et me rendit compte que tout mon être était non seulement translucide, mais je n'étais pas en mesure de le toucher. Ma main traversait mon ventre comme si je n'étais fait que d'air. Commençant à hyper ventiler, j'essayais de trouver une explication rationnelle pour me rassurer, mais évidemment aucune ne me venait à l'esprit. Essayant de me concentrer sur ce qui pouvait être concret je me concentrais sur l'apparence de l'endroit où je me trouvais. De la neige, des arbres. Il faisait plutôt sombre. Puis sur la première odeur qui me venait au nez, soit celle de l'épinette. Une fois aux sons, je commençais par entendre le chant de quelques oiseaux. Lorsque du mouvement se fit près de moi, je fis un tour sur moi-même pour chercher sa provenance. Ne sachant pas si ma situation me permettait ou non de ne pas être vue par ce qui se passait dans la forêt, je m'éloignais du son le plus silencieusement possible. Non seulement les pas semblaient me suivre, mais des voix se faisaient entendre. Parlant une langue ressemblante au français, mais que je ne comprenais pas, je ne pouvais pas distinguer ce qui était dit. Arrivant à une clairière et piquer par la curiosité, je retournais entre les arbres et me cachais derrière l'un d'eux en attendant de voir ce qui se passerait. Comme je m'en étais douté, les voix se rapprochèrent et s'arrêtèrent dans la clairière. Au total, ils étaient trois. Une femme blonde, et deux hommes. L'un d'eux, blond, semblait en pleine forme et semblait argumenter avec la femme alors qu'il laissait tomber le troisième par terre. Celui-ci aux cheveux foncés ne réagit même pas à l'impact. Quelque chose me disait qu'il était soit extrêmement blessé, voir mort. Lorsque le son des voix disparurent, je me figeais et essayais de rester calme en contrôlant ma respiration du mieux que je le pouvais. Au moins, je remarquais que sous cette forme, l'aire froide ne formait aucun nuage lorsque je respirais et ce malgré le froid, comme cela le faisait pour les deux autres.

Des pas presque inaudibles se rapprochèrent de moi et tout mon être se figeait lorsqu'un énorme loup blanc passait juste devant mes yeux. Persuadé d'être entrain de vivre les dernières secondes de mon existence je fermais les yeux en posant ma tête entre mes genoux. Instinctivement, mes pensées dérivèrent vers Hatch qui était lui-même un loup. J'étais persuadé que le loup blanc était l'homme entrain de s'obstiner avec la femme un peu plus tôt. Remarquant après plusieurs secondes que rien ne m'avait sauté dessus, je relevais la tête et fixais le vide devant moi. Une onde de soulagement me parcourra. Décidant qu'il valait mieux que je m'éloigne pour trouver un moyen de revenir chez moi, je me relevais en me retournant sur mes pas. Lorsque j'aperçus la femme, je me stoppais. Non seulement elle était devant moi, mais elle semblait me voir. Sa robe blanche contrastait drôlement avec l'environnement dans lequel elle se trouvait, mais c'est le sang sur ses mains et sur ça robe qui me laissa figé sur place. Quelque chose me disait que ça ne pouvait être que le deuxième homme de la clairière.

Sa bouche bougea, mais les mots qui en sortaient n'étaient pas de ma langue. C'était la même que Hatch avait utilisé plus tôt. Elle sourit malicieusement, avant de répéter:

«D'où viens-tu, Fae ?»

Il ne faisait maintenant aucun doute qu'elle pouvait me voir. Je ne savais presque rien sur la famille de Hatch, mais je savais qu'elle en faisait partie d'une manière ou d'une autre. Elle pouvait être une cousine vu son apparence assez jeune et différente. Hatch avait des traits assez foncés alors qu'elle était le contraire donc je doutais qu'elle soit une soeur, mais cela restait une mince possibilité.

Je ne pouvais pas courir. Je n'avais nulle part où aller et je ne savais toujours pas où se trouvait le loup, s'était donc une mauvaise idée de faire quelque chose que je pourrais regretter. Quelque chose, outre le sang sur elle, me portait à ne pas lui faire confiance.

« Je suis persuadé que tu n'es n'y sourde, n'y muette. Alors, pourquoi ne pas me répondre.» Sa voix se faisait douce, mais son regard en était tout autre.

«Je n'ai rien à vous dire.» Dis-je en serrant les points au point d'avoir mal pour m'assurer que ce n'était pas un rêve. Je m'arrangeais pour que mon ton semble assuré, à la limite, froid. Ne sachant pas trop quoi faire, je décidais que m'éloigner comme si je savais où je m'en allais pouvait soudainement être une bonne idée.

«Tu ne sais même pas comment te contrôler. Je pourrais t'aider, tu sais.»

«J'imagine bien qu'elle aide vous pourriez m'apportez» répondis-je en pointant le sang sur elle d'une main. Je ne pouvais pas appelez à l'aide à haute voix, mais je priais intérieurement que quelqu'un passe ou apparaisse.

Au même moment, le loup apparut derrière l'épaule de la femme et se plaçait à côté de celle-ci. Elle parlait dans sa langue à son compagnon et celui-ci s'avança un peu plus vers moi.

«Tu sembles ignorer ce que tu es, alors j'ose imaginer que tu n'as aucune idée de ce que nous sommes» déclara-t-elle en pointant le loup et elle-même d'un signe de la main.

J'essayais de contrôler ma respiration et de continuer d'apparaitre la plus confiante possible. Je laissais mes pensées vagabonder pour m'empêcher de me concentrer sur mon sentiment de peur. Il était certain que le loup allait le sentir autrement et je ne voulais pas leur donner cette satisfaction. Lorsque je me mise à pensé à la maison, je dérivais rapidement sur Hatch et à ce qui s'était produit avant que tout dégénère. Rapidement, je m'accrochais mentalement à l'image mentale que je me faisais de lui.

Soudain, j'eus l'impression de manquer d'air et d'être tiré par l'arrière par une force invisible. Le visage de la femme blonde changea alors qu'elle s'élançait vers moi en essayant de me retenir. Au moment où sa main effleura la mienne, le monde changea et je me trouvais couché sur une roche attachée. Elle était à mes côtés, tout comme un jeune homme aux traits similaires. Je n'eus pas le temps de voir ce qui se passait alors qu'un immense sentiment de douleur me parcourait. Une douleur si intense, que je n'avais jamais ressentie auparavant. Mon corps tremblait et convulsait. Mes veines semblaient bruler alors que j'essayais de combattre mon propre instinct. C'était comme si mon corps essayait de changer de forme et qu'il en était incapable. Je me mis à crier et à la place de mon cri, c'était celui d'un homme mélangé à un hurlement. Heureusement, tout s'arrêtait net. Dans un grand souffle, j'ouvris les yeux et essayais de me relever. Des mains me retenaient les épaules et je remarquais le visage paniqué de Hatch au-dessus du mien.

«C'est ça, respire.» Dit-il en m'aidant à m'assoir.

Le soulagement d'être revenu à moi me submergea. Le doute que mon imagination me jouait des tours s'infiltrait tout de même et je tapotais frénétiquement mon corps et les avant-bras de Hatch pour m'assurer d'être revenu.

J'entendais Hatch prononcer mon nom à quelques reprises, mais je n'avais même plus la force de parler. Lorsque sa main se posa sur mon menton pour que je rencontre son regard je sursautais légèrement.

«Est-ce que ça va?» Demanda-t-il doucement. Je hochais négativement la tête.

«Veux-tu me raconter ce qui s'est passé?» Je vis dans ses yeux qu'il avait hésité à le demander. Lorsque je lui fis signe que non, l'inquiétude sur les traits de son visage se fit plus marquer.

Épuisé, je ne pris même pas la peine de m'obstiner ou de le repousser lorsqu'il me soulevait dans ses bras. Je sursautais de nouveau en apercevant une forme masculine tout prêt puis celle d'une femme à ces côtés. Je refusais de poser des questions sur leur présence et me concentrais sur la voix rassurante de Hatch alors que je n'étais plus en mesure de combattre la fatigue.