Chapitre 9 : le Terrier

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Ginny me dit :

"Je peux te confier un secret, T/P ?"

"Bien sur, Ginny, tu es ma meilleure amie." répondis-je.

Elle se pencha vers mon oreille et chuchota :

"Je crois que j'ai le béguin pour Harry." je me mis à rigoler ce qui la laissa perplexe. Elle fronça les sourcils et commença à faire sa fâchée.

"Non mais, je ne me moque pas de toi, c'est juste que c'était un peu évident." Elle fronça les sourcils un nouvelle fois , mais pas pour montrer qu'elle était énervée, mais pour montrer qu'elle ne comprenait pas comment.

"Tu n'a fait que de parler de lui pendant toutes les vacances ! Bien sur que tu l'aimes bien !" elle se détendit soudain et commença à rigoler avec moi.

Quelques jours après, il était temps d'aller chercher Harry. J'étais un peu remonté contre lui, car je lui avais envoyé des lettres pendant toutes les vacances mais il n'y répondait jamais.

Avec Ron, Fred et George, nous nous en allâmes dans la nuit en piquant la voiture volante d'Arthur (leur père). Personne ne nous avez vu et j'ai quasiment dormi sur tout le trajet de l'aller. En y arrivant, nous essayâmes de faire le moins de bruit possible, ce qui était plus compliqué que prévu vu les garçons qui étaient avec moi.

Je découvris avec stupeur qu'à la fenêtre d'Harry se trouvait des barreaux. Hedwige se plaignait en criant, je crois que ses cris réveillèrent Harry qui se leva, pris ses lunettes et se dirigea vers la fenêtre où se trouvait la lumière de nos phares.

" Salut, Harry " dit Ron.

"Ron ? Fred, T/P, George ? Vous faites quoi ici. " demanda le garçon à lunettes.

Même si Harry m'avait un peu mise hors de moi perdant ces vacances, en voyant sa petite tête me faisait plaisir.

" On est venus te sauver, comme d'habitude." dis-je avec un sourire qui se formait sur mes lèvres.

"Allez ! Qu'est-ce que tu attends ? prends ta valise !" Harry n'attendis pas une minute de plus. En soit je le comprenais, ils ont mis des barreaux à sa fenêtre !! Pas étonnant qu'il veuille s'enfuir de chez ses abominables personnes. Avec un remorqueur, nous détruisîmes les fers qui était fixés à la maison pour ne pas qu'Harry ne s'échappe.

Ils firent un peu de bruit ce qui alerta les Dursley, on entendit un cri venant du vieux Vernon qui se précipita sur la porte de la chambre d'Harry. Malheureusement pour lui, il fermait toujours les 7 cadenas à clé qui étaient harnachés à la porte de bois.

Le garçon balança sa valise dans le coffre et me passa la cage d'Hedwige. Après cela, il essaya de grimper dans la voiture mais la vieille bique qu'est Mr. Dursley attrapa violemment la jambe du garçon et l'agrippa fermement. George accéléra ce qui fit tomber Vernon, Ron ayant attraper Harry, nous partîmes.

" Oh et au fait, joyeux anniversaire. " dit Ron.

Harry me fit part du problème qu'il avait eu avec les nombreuses lettres que je lui avait envoyé, un certain elfe de maison lui avait piqué pour ne pas qu'il retourne à Poudlard, ceux qui était curieux. L'elfe aurait essayé par tout les moyens de le faire enfermé pour ne pas qu'il revienne à l'école sous prétexte qu'un complot s'y préparait

En arrivant, nous ne fîmes pas de bruit car Molly était très protectrice, si elle savait que nous avions erré dehors toute la nuit elle ne serais pas contente. Fred ouvrit la porte discrètement et entra en prenant un bout de pain sur le chemin. Molly arriva en sautant et commença à crier :

" Puis-je savoir où vous étiez ? " les garçons cachèrent leur miche de pain tandis que moi je continuais de la manger tant j'avais faim. 

"Harry, quel plaisir de te voir mon chéri. Vos lits vides, pas de le moindre mot, plus de voiture. Vous auriez pu vous tuer, on.. on aurait pu vous voir. Oh bien sur vous ni êtes pour rien mes chéris." finit-elle par dire en se tournant vers moi et le garçon à lunettes qui était à mes côtés.

"On ne lui donnait rien à manger, maman. il avait des barreaux à se fenêtre !" essaya de se défendre Ron pendant que Fred, George, Harry et moi hochions la tête à tous ce que le petit Weasley disait.

"Et bien méfies-toi que je n'aille pas mettre des barreaux à ta fenêtre, Ronald Weasley !" j'étais sur le point d'exploser de rire mais je respectais Molly, beaucoup et je n'aurais pas aimé qu'on m'humilie comme ça devant mes amis.

"Allez les enfants, on va prendre un petit déjeuner." se résigna-t-elle de dire.

J'étais à table, assise entre Fred et George ( comme d'habitude ) quand Ginny descendit en chemise de nuit. Elle dévalisa les escaliers jusqu'à arriver devant la table principale.

" T/P, tu aurais vu mon pull ?" demanda-t-elle.

"Le chat viens de passer avec." répondis-je en lançant un coup d'œil vers Harry pour lui faire signe de le regarder.

Celle-ci dirigea son regard vers le garçon à lunettes qui mangeait et ses yeux s'ouvrirent tout ronds. Celui-ci leva la tête pour la regarder car je crois qu'il sentit le regard de la jeune fille sur lui.

"Bonjour." lança Harry. 

Ginny ne se retourna pas, elle se contenta de faire marche arrière toujours avec ses yeux plantés dans ceux du garçon à lunettes et s'en alla en courant. Je ne pus m'empêcher de rigoler accompagnée des jumeaux.  

Ron expliqua à Harry que ce n'étais pas de sa faute, qu'elle avait parlé de lui tout l'été (ce n'était pas faux mais un peu de respect !), je n'étais clairement pas la seule à avoir compris que Ginny avait un crush pour Harry, c'était flagrant. 

Arthur entra dans la maison en criant :

"Bonjour les Weasley !" une fois de plus, je me sentais de trop, comme à chaque fois qu'il rentre d'une journée de travail. Il a pris la fâcheuse habitude de n'inviter personne à leur maison donc il n'appelle que sa famille. Je ne répondit donc pas à son bonjour et je croisa les bras.

"Bonjour papa." lancèrent les Weasley qui se trouvaient à table.

Arthur s'assit en bout de table comme à son habitude. Il me regarda et dit :

"Excuses-moi, T/P, bonjour à toi aussi." je repris ma fourchette en souriant et dis :

"Bonjour, Arthur." 

Il vit Harry et commença à parler avec d'objets Moldus jusqu'à ce qu'Errol arrive et se cogne contre la fenêtre. Je ne pus m'empêcher de compatir pour cet oiseau qui venait probablement de se faire mal.

Percy se leva et alla chercher la lettre qui se trouvait dans le bec du hiboux. Il l'ouvrit et dit :

"Ce sont nos lettres venant de Poudlard. Il y a celles de T/P et d'Harry aussi." s'écria l'aînée des Weasley.

"Dumbledore sait que vous êtes là, rien ne lui échappe à cet homme." répliqua Mr. Weasley. Percy nous donna nos lettres et les fournitures étaient inscrites dessus. On pus y lire aussi le dicton de d'habitude « Vous avez été acceptez à Poudlard.. bla bla.. le 2 septembre.. bla bla.. à bientôt »

Après une remarque de la part de George comme quoi les livres à eux seuls étaient très chers, Molly dit :

"Il n'y a qu'un seul endroit où on peut trouver tout cela, le chemin de traverse." 


Jusqu'à ce qu'il parte. (Fred X Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant