Chapitre 22 : Beaucoup d'un coup

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"Eh bien.. c'est compliqué à expliquer.. pendant longtemps -quand j'avait 5 ans- une jeune fille du nom de Helena est arrivée à l'orphelinat, elle ne parlait pas un mot d'anglais. Elle jouait avec moi quand j'étais seule et.. je lui apprenais notre langue petit à petit."

Harry hochait la tête en m'écoutant attentivement.

"Au bout de 2 ans d'apprentissage régulier avec moi, elle parlait parfaitement en anglais ce qui était une bonne nouvelle. Elle était toujours rejetée parce qu'elle avait les même pouvoirs que moi. Après.. Dumbledore m'a adoptée et nous avons continué à la voir régulièrement.

Des fois, mon père demandait la permission pour faire une balade avec elle et un jour.. nous étions avec Draco et nous étions dans un petit parc entouré de gens. Nous mangions tout en jouant aux mimes et ce fut au tour de mon amie.

Elle se leva et commença à mimer, enfin... nous crûmes qu'elle mimait mais.. elle agonisait. Nous nous en sommes rendu compte quand une femme qui était derrière se mit à crier et à pleurer. Mon amie tomba parterre et malheureusement, l'ambulance n'est pas arrivée à temps. C'est à ce moment que les couleurs ont disparus." finis-je de dire en baissant la tête.

Harry avait l'air très contrarié et il s'en voulait de m'avoir fait revivre ce moment en me demandant de lui en parler. Après quelques minutes à essayer de me consoler, nous nous levâmes et allâmes en direction de la salle commune.

Hermione et Ron -qui étaient partis à Pré-au-Lard (en parlant de ça, je n'avais pas envie d'aller là-bas, sachant j'y était allé de trop nombreuses fois et je n'aime pas sortir quand il fait froid dehors.)- nous rejoignirent

Une fois arrivés, nous fûmes arrêtés par un attroupement d'élèves devant la porte en bois.

"Neville a du oublier le mot de passe, encore." se lamenta Ron alors que le jeune-homme en question était juste derrière nous.

"Je crois qu'elle fait encore son affreux numéro de chant." déclarais-je finalement.

Percy, le grand Weasley après Charlie, arriva en trombe en criant :

"Laissez passer, excusez-moi je suis préfet en chef. Vous reculez tous s'il vous plaît. Personne n'entrera dans ce dortoir tant qu'il n'aura pas été fouillé."

Les autres tableaux s'agitaient et une émeute se fit entendre, c'était catastrophique pour mes pauvres oreilles.

Je déteste vraiment quand il fait son petit chef, c'est vraiment insupportable. J'avança et arriva à la hauteur des jumeaux qui étaient tranquillement assis sur la rambarde des escaliers.

"Salut les garçons, qu'est-ce qu'il se passe ?" leur demandais-je.

"Oh, T/P, tu tombes bien, la grosse dame a disparu et ces grosses griffes restent bien marquées sur la porte." me dit George.

"Vous savez de qui elles viennent ?" demandais-je.

"Non, certains pensent que ce sont ses ongles, à elle. Moi je n'en crois pas un mot." admit Fred.

Une fois que Rusard ai trouvé la grosse dame des yeux, les élèves se précipitèrent vers elle ainsi que mon père qui était arrivé quelques instants plus tôt.

La recherchée, était maintenant dans un autre portrait, un portrait qui n'avais rien à voir avec celui dans lequel elle logeait d'habitude. Elle était entourée d'animaux de la savane et elle était accoutrée comme une femme qui avait passé toute sa vie dans la jungle. Mon père la questionna tandis qu'elle pleurait et tremblait de peur :

"Qui a osé vous faire ça ?"

"Il a les yeux du démon, atroce, et l'âme aussi noir que le nom qu'il porte. C'est lui professeur, celui dont tout le monde parle, il est ici quelque part dans le château. Sirius Black ahhh !" cria-t-elle avant de se recacher derrière l'hippopotame qui était de profil en face de nous.

Sur ce, nous dûmes tous nous rendre dans la Grande-Salle, tous les élèves devaient dormir dans des sacs de couchages à même le sol. Certains croyaient que j'allais faire exception à la règle parce que j'étais une Dumbledore, mais ils n'ont pas encore compris que malgré ça, je n'ai aucun privilège.

Je m'allongea et essaya de m'endormir ce que j'avais du mal à faire étant donné que j'entendais mon père et mon parrain parler. Je ne sais pas si ils l'avaient remarqué ou non, mais certains essayaient vraiment de dormir, moi y compris.

Harry était dos à moi, je me retourna alors pour ne plus fixer son dos et me retrouva face à face avec Fred.

"Hey." me lança-t-il.

"Hey."

"Du mal à dormir ma tarte à la citrouille ?" j'hocha la tête et je reprit :

"Apparemment toi aussi, Freddie. Est-ce que tu crois que l'on sera tranquille pendant une année dans cette école ?" demandais-je.

Il arqua un sourcil et sourit.

"Maintenant que nous sommes amis avec Harry Potter.. non, jamais." je me mis à rigoler simplement tandis que mes yeux se fermaient petit à petit.

Au milieu de la nuit, je sentis quelque chose de chaud sur ma main froide. Mes yeux s'ouvrirent doucement tandis que je découvris que c'était la main de Fred qui réchauffait la mienne. Je voulais lui dire ce qu'il me faisait ressentir, que j'étais jalouse à chaque fois qu'une fille l'approchais, qu'il était le seul à me remonter le morale, mais je me devais de ne pas gâcher cette amitié en cas de sentiments non-réciproques .

Je me devais d'essayer de passer à autre chose avant que ce coup de cœur ne devienne plus que ça, même si la procédure avait déjà commencée, je crois que je commence à tomber amoureuse de Fred Weasley..

Jusqu'à ce qu'il parte. (Fred X Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant