Jusqu'à ce qu'il parte. (Fred X Reader)

Chapitre 38 : "Je ne supporte pas la déloyauté"

En repartant vers ma salle commune, les jumeaux avaient monopolisé la pièce, donc je décida de juste aller dans ma chambre et de bander cette blessure qui se trouvait sur ma main gauche.

Après avoir désinfecté la plaie, je m'allongea et fit une petit sieste.

Harry P.O.V :

J'étais assis parterre entre Hermione et Ron qui eux, étaient sur le canapé.

"Qu'est-ce que tu as à la main ?" me demanda Hermione.

"Rien." répondis-je en cachant ma main gauche en dessous de mon livre et lui montrant ma main droite qui n'avait en effet rien.

"Non, à l'autre main." déclara-t-elle avant de prendre la main dont elle parlait et de remonter ma manche.

"Il faut le dire à Dumbledore." dit-elle en baissant le ton pour que les autres n'entendent pas.

"Non." me suffis-je de dire en retirant ma main de sa prise. "Dumbledore a assez de soucis comme ça et puis, nous ne voulons pas faire ce plaisir à Ombrage."

"Nous ?" m'interrogea Ron.

"T/P et moi." déclarais-je.

"Attends un peu, tu veux dire que T/P aussi à ce truc sur la main ?" demanda Hermione.

J'hocha la tête en retournant à ma lecture.

"Mais merde Harry, cette femme vous torture. Si les parents apprenez ça.." je le coupa court.

"Oui mais je n'ai pas de parents d'accord." en disant cette phrase, j'avais gardé mon calme pour ne pas ameuter toute une foule.

"Harry, vous devez dénoncer ça." déclara Hermione. "Le problème est simple tu.."

"Non, ça ne l'est pas. Hermione, quoi que ça puisse être ce n'est pas simple. Vous ne comprenez pas." dis-je en commençant à prendre mes affaires.

"Alors explique-nous." dit mon amie d'une voix suppliante.

Je me leva et partit de la salle commune. Je n'aime pas le fait que mes amis ne me comprenne pas, ça m'embête.

T/P P.O.V :

Ces temps-ci, je reste beaucoup avec Harry, c'est le seul avec qui je peux être à part Draco. Celui-ci se range beaucoup du côté d'Ombrage ce qui a le don de m'énerver.

Il ne l'aime pas, mais savoir que cette pimbêche déteste Harry fait plaisir au blond, donc il fait le fayot auprès d'elle. Il lui amène son thé, lui porte son sac.. je n'ai plus très envie de rester avec lui après ça.

Aujourd'hui, Harry et moi nous promenons dans la forêt interdite, ne sachant pas sur ce que nous allions tomber.

Nous découvrîmes une jeune fille, sans chaussures, près des animaux que je voyais chaque début d'année tirer les calèches.

Harry et moi échangeâmes des regards étonnés et nous fîmes notre chemin jusqu'à la demoiselle.

Sans même se retourner, elle avait senti notre présence, je ne sais dire comment mais elle savait que c'était nous.

"Bonjour Harry Potter et T/P Dumbledore."

"Excuse-moi, on se connais ?" demandais-je.

"Je te connais mais ça m'étonnerai que tu m'ai déjà rencontré, je m'appelle Luna.. Luna Lovegood." dit-elle en me tendant sa main pour que je la sert.

"Enchantée, Luna."

Les yeux d'Harry descendirent jusqu'aux pieds de celle-ci et il demanda :

"T'es pieds, tu n'a pas froid ?"

"Un peu." déclara-t-elle de sa petite voix. "Malheureusement toutes mes chaussures ont mystérieusement disparues, je soupçonne les Nargols d'avoir fait ça."

Je regarda Harry perdue, c'est quoi des Nargols ? J'observa la créature que Luna nourrissait, je l'observa aller vers son petit.

"Qu'est-ce que c'est ?" demandais-je.

"Ce sont des Sombrals." dit-elle alors que l'animal déploya ses ailes pour faire le beau tandis que Luna nous les présentait.

"Ils sont très gentils enfaite mais.. les gens les évitent parce que il sont un peu...."

Mon ami à lunettes fini la phrase de Luna :

"Différents."

Nous nous approchâmes d'eux tandis qu'Harry avait l'air perplexe.

"Mais pourquoi les autres ne les voient pas ?"

Mes sourcils s'arquèrent.

"Comment ça ?"

"Seuls les gens qui ont vu la mort peuvent les vois." déclara Luna.

Aïe, j'avais en effet rencontré la mort deux fois : quand Helena m'a été retirée sous mes yeux, et quand Cédric est partit dans un monde meilleur.

Ces souvenirs étaient assez douloureux, et bien entendu, Harry demanda tout de même à Luna si elle avait déjà vu la mort. "Bien sûr, sinon elle ne les verrait pas imbécile !" pensais-je.

"Ma maman, c'était une sorcière extraordinaire mais.. elle aimait faire des expériences et un jour un de ses sortilèges a mal tourné. J'avais neuf ans." déclara-t-elle.

"Je suis désolé." répondit-il.

"Oui, tu devrais l'être idiot !" pensais-je.

Nous continuâmes à échanger avec cette jeune fille. Nous avons appris qu'elle faisait parti de la maison des Serdaigle, elle est très intelligente et elle est bien l'une des seule avec son père à nous croire lorsqu'on dit que Voldemort est revenu.

Elle est bienveillante et avec elle on sait qu'on ne sera jamais jugé pour ce qu'on dit ou ce qu'on fait. Elle est génial ! Elle nous avait aussi fait comprendre que plus on est, mieux c'est et c'est grâce à elle que j'ai compris que je ne devais pas tourner le dos à mes amis.

~~

En rentrant, nous passâmes par le Grand-Hall où Ron se goinfrait (comme toujours) Une fois arrivés à la hauteur de Ginny, Ron et Hermione, Harry demanda :

"On peut se joindre à vous ?"

Elle sourit mais n'eut pas le temps de répondre parce que, dans les couloirs, les voix de Dolorès et de Minerva retentissaient. Bon nombre d'élèves (dont nous) sortirent de la grande salle pour voir ce qu'il se passait.

"Je demande simplement lorsqu'il s'agit de mes élèves, que vous vous conformiez aux méthodes prescrites en matière de punition." déclara ma mère.

"C'est peut être idiot mais j'ai cru que vous contestiez mon autorité dans ma propre classe.. Minerva." dit cette naine en montant une marche de l'escalier dans lequel elles étaient, pour arriver à la hauteur de ma mère (adoptive mais c'est ma mère).

"Pas du tout.. Dolorès, seulement vos méthodes moyenâgeuses."

"Je suis désolée, mais désapprouver mes méthodes c'est désapprouver le ministère et par extension le Ministre lui-même. Je suis une femme tolérante." 'oui bien sûr, arrêtez vos craques' pensais-je. "Mais si il y a une chose que je ne peux pas supporter c'est la déloyauté." finit-elle.

"La déloyauté." se moqua Minerva.

Ombrage se tourna vers nous et dit :

"Les choses à Poudlard sont pires que je ne le craignais. Cornelius prendra toutes les mesures qu'il faut."

Je la hais de tout mon coeur, cette femme est vraiment affreuse, odieuse, hautaine et à une voix de crécelle, je ne la supporte pas.

Rusard cloua sur un grand mur vide du château, un cadre avec écrit dessus : Dolorès Jane Ombrage nommée grande Inquisitrice.

Mon dieu, il ne manquait plus que ça, qu'elle est du pouvoir sur l'organisation de l'école. La personne qui l'avait nommé inquisitrice méritait une cellule à Askaban, c'était un crime.

L'école ne serait plus pareil à partir de maintenant..