Chapitre 2 : L'amertume du chocolat

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Oi, petits extras au chocolat !

Post-it-d'aqualité-parce-que-je-trouve-ça-absurde-mais-joli-à-l'oreille : Reeeeeeeee ! Oh, ça va hein, je ne vous ai pas fait attendre des plombes non plus. Merci pour les Kudos, je les accueille avec un immense plaisir.

Aussi-parce-que-ce-serait-un-comble-de-ne-pas-le-dire : Je suis un galérien des titres de chapitre, donc j'ai missionné ma bêta d'amour pour m'aider à combler ceux qui me manquaient. Et évidemment, comme nous sommes tous deux de très grands aspirants à l'inspiration, le deuxième est... subtil ? Subjectif ? Un mélange hasardeux de nos deux cervelles ? Oui, la dernière je crois XDDDD

Sinon, je ne vais pas m'éterniser ici et juste vous souhaiter une bonne lecture

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Les jours suivants sont semblables à tous les autres. Se lever, s'entrainer, patrouiller, remplir tout un tas de paperasse inutile, écouter des conférences de héros, étudier les alters de vilains en liberté. Katsuki apprécie particulièrement cette dernière, même s'il n'en dit rien et qu'il se renfrogne chaque fois que Endeavor le fout dessus. La vérité, c'est que l'idée d'imaginer les capacités de leurs futurs ennemis est vraiment intéressante. Sans parler que ça l'aide à parfaire ses investigations et l'esprit critique nécessaire à les rendre objectives.

Peut-être que Zuku a fini par déteindre sur lui finalement.

Quand le jeudi se pointe, Katsuki est tendu. Ses paumes sont moites et son cœur semble un peu malade. Ça fait un moment que ça dure. Plus que seulement quelques mois. Peut-être même que ça se compte en années.

Il se passe une main dans les cheveux, regrette en réalisant qu'il y étale sa nitroglycérine, fait comme si ce n'était rien parce que sa fierté est à toute épreuve.

— Nerd, grogne-t-il en s'asseyant autour de la petite table sur laquelle Zuku est penché en écrivant comme si sa vie en dépendait.

Ce dernier sursaute avant de soupirer de soulagement.

— Kacchan, se reprend-il rapidement, son grand sourire faisant des trucs interdits à son pouls déjà boiteux.

Comme chaque fois, il sort le carnet plié en deux de sa poche arrière, le pose au coin de la table et apostrophe la serveuse pour passer commande. Ils discutent un peu, font leur mise à jour du taf, des derniers vilains interpellés, et échangent quelques infos inoffensives.

Ça semble tellement naturel, comme s'ils s'étaient toujours entendus, toujours compris. Même les non-dits ont leur place dans leur duo. Ils font partie de leur amitié, ils la sauvegardent certainement à bien des égards. C'est facile de parler des autres, de leurs agences, de leurs proches, et d'éviter certains détails pour ne pas prendre le risque de se froisser, de s'abîmer. Ils ont dépassé trop de choses pour reculer aujourd'hui. Il leur faut cette paix s'ils escomptent un jour gagner toutes les guerres.

— Mina m'a parlé de la soirée de samedi, finit par lâcher Deku de nulle part.

Katsuki se fige une seconde, le visage froncé.

— Depuis quand tu sors boire des verres, putain de nerd ? réclame-t-il sèchement, incapable de se mettre sa contrariété au cul et de s'asseoir dessus. Elle t'invite toutes les semaines, tu n'as jamais accepté.

Et peut-être qu'il sert les poings. Ils savent tous deux pourquoi il veut venir. Alors quoi ? Il est du genre à brandir ses trophées comme un mâle dominant maintenant ? Il va ramener sa nana et la faire défiler, leur jeter son bonheur à la face ? Il va sourire comme un benêt, attendre les félicitations de toute une bande de connards qui, au mieux, rêveront de le baiser, au pire, rêveront de baiser sa meuf dès qu'il aura le dos tourné, mais choisiront d'être hypocrites le temps d'une foutue tournée gratos dans un bar ?

Entre nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant