Chapitre 6 : Nous

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Oi, les héros pros des temps qui peinent !

Post-it-d'avant-garde-chiaume : C'est la fin... Je suis tristesse :( Mais je suis également heureux que cette petite fic ait trouvé son public et tous ces petits cœurs tout mous prêts à l'accueillir ! Merci d'avoir suivi jusque là, d'avoir fait vivre cette histoire à travers vos regards et de m'avoir partager vos impressions. J'espère de tout cœur que ce dernier chap vous plaira et saura conclure cette histoire comme il se doit.

Aussi-parce-que-j'ai-un-besoin-vicéral-d'écrire-des-notes-avec-tirets : Non, rien, c'était vraiment juste pour écrire un titre à rallonge XD

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Allez, j'en ai assez dit

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Bonne lecture !

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— Qu-quoi ? ne comprend-il pas, essayant de le forcer à lui faire face.

— Je...

Izuku respire, ferme les yeux, se redresse un peu, puis le regarde de nouveau.

— Je suis dans l'agence de Hawks et complètement sous le feu des projecteurs depuis, tu sais, depuis que le mot a tourné comme quoi je suis l'héritier de All Might, Kacchan, marmonne-t-il doucement. Il y a des agences spécialisées dans l'infiltration et Hawks collabore avec eux. Toute cette mise en avant, me faire connaître du public et tout, c'était aussi une manière de créer un personnage, une vie privée, et, enfin, tu vois, Mitsui est juste une collègue intérimaire qui doit... devenir ma faiblesse ? Appâter ceux qui en ont après moi ?

Katsuki est tellement abasourdi qu'il le lâche.

— Tu... tu es en train de me dire que tu n'es pas en couple avec ce cliché pastel de mon cul ? demande-t-il platement en se collant une paume sur la poitrine, comme pour s'assurer que son cœur ne s'est pas décroché sous le coup de l'émotion.

Il parvient à rester neutre pendant environ une demi-seconde entière. Puis il attrape la mâchoire de ce crétin et plaque brusquement ses lèvres sur les siennes sans chercher à savoir si Zuku est seulement d'accord avec ça, avec "eux".

— Att, attends, Ka... faut, qu'on... parle, s'essouffle le nerd alors que Katsuki l'embrasse sans lui laisser beaucoup de choix.

Quand il le réalise, il s'éloigne à peine d'un souffle.

— Tu ne veux pas ça ? s'enquit-il, au bord du gouffre.

Deku acquiesce plein de fois, les yeux pissant tellement l'amour que Katsuki sent ses propres paupières s'alourdir de plaisir.

— Alors on parlera plus tard, putain. Je viens littéralement de déverser mes tripes et mon cœur à tes pieds, là. Juste, juste, ouais ?

Izuku accepte vivement et se jette maladroitement sur ses lèvres, cognant leurs dents au passage. Mais c'est parfait. Le cœur de Katsuki va éclater, mais tant pis, il peut vivre comme ça, vraiment.

Zuku attrape sa nuque, plonge entre ses lèvres avec voracité, et Katsu se perd dans le baiser. Il délaisse un râle pitoyable et s'égare dans cette bouche, avide de ce souffle haletant. Le sentir s'abandonner à lui est un sentiment tellement enivrant qu'il suffoque. Les dernières minutes s'estompent, s'envolent, les libèrent du poids des années. Ils sont de nouveau seuls sur les traces de l'autre, dans une danse qu'ils engagent sans en connaître les pas, et c'est diablement bon.

Katsuki sombre dans ce désir indicible. Déjà il grogne, s'accroche à ses hanches, râle de le sentir bander sur sa queue.

— J'ai, j'ai besoin, essaie-t-il en délaissant sa bouche pour grignoter son cou, frottant son bassin contre le sien.

Entre nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant