Chapitre 4 : Le temps d'une danse

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Oyé oyé, peuple de la fanfiction en folie !

Post-it-rose-qui-est-déjà-tombé-quatre-fois-au-sol-à-cause-du-putain-de-vent : Pardon pour ce retard de folie, mais... je ne sais pas pourquoi mon Karma a tourné à l'orage. Je pense que c'est parce que je n'ai pas laissé passer cette petite vieille qui essayait de me griller la place au laboratoire, mais dans tous les cas, j'aurais dû la laisser passer putain ! Depuis, il ne m'arrive que des conneries. Le pire était hier, donc ça va, je souffle. Mais genre, même moi quand je le raconte je peine à croire qu'il m'est arrivé autant de couilles le même jour XD

Sinon-parce-que-on-s'en-tape-un-peu-de-ma-vie : Ce titre est encore un mix intéressant entre mes idées et celles de ma bêta (dois-je encore la nommée ? vous devriez touuuuus la connaître à cette heure) Himeka de l'amour !

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Bon, allez, je vous lèche, heu, lâche, bande de vous ! XD

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Bonne lecture !

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En rentrant ce soir-là, il tombe sur un Kiri surexcité qui ne cesse de parler des messages de Pinkie. Ils se sont toujours envoyé un million de SMS par jour, mais il semble que la teneur de leurs conversations ait enfin pris le tournant nécessaire à les faire entrer en collision.

Katsuki a envie de se plaindre et de lui lancer que ce n'est pas trop tôt, mais même lui peut admettre que venant de sa pomme, ce serait particulièrement de mauvais goût, voir hypocrite.

Évidemment, il a commodément oublié que dans l'équation de leur amitié il y a Denki. Ce gars passe pour un débile à cause de son alter qui peut lui faire fondre la cervelle comme un condamné à la mort cérébrale, mais la vérité est qu'il se sert de ça pour être observateur et beaucoup trop pertinent dans ses conclusions.

- Du coup, tu as vraiment attendu qu'il soit casé pour avancer sur lui ? demande justement ce crétin alors qu'ils sont tous installés autour de la table basse, télé allumée et bouches pleines de bouffe.

- C'que tu dis même, connard ? crache à moitié Katsuki, manquant de s'étouffer.

Il se frappe sur le torse pendant que Eiji s'occupe de lui taper dans le dos avant de se faire sèchement repousser par un Katsuki furax.

- Je veux dire ce que tu as entendu, Baku, se moque Pikachu en se décalant subtilement de son point de mire au cas ou il déciderait de l'exploser sans se soucier de leur caution.

- Je n'avance sur personne ! peste-t-il en toute mauvaise foi.

Denki a raison. C'est sans doute une idée terrible. Attendre que le gars soit maqué, c'est clairement foireux. Ça ressemble à du Katsuki au pire de son adolescence, quand il trouvait que jouer de la naïveté des autres était hilarant. Ses gestes deviennent brusques, son estomac se plombe, et c'est sans appétit qu'il reprend son repas, se concentrant sur son bol pour ne pas maugréer davantage et faire s'esclaffer ces foutus abrutis.

Mais aucun ne semble amusé ou prêt à en rire. Le silence est carrément assourdissant si on oublie le téléviseur branché sur les nouvelles régionales.

- Putain ! râle-t-il en posant violemment ses baguettes. Crachez le morceau !

- Mec, c'est tellement évident, cette danse et tout, essaie doucement Kirishima, parce qu'il agit toujours comme s'il était un genre d'animal sauvage.

- Tu parles de la danse qui t'a rapproché de Mina ? gronde-t-il dangereusement en fusillant l'autre des yeux.

Eijirou fronce les sourcils avant de comprendre la signification de tout ça.

Entre nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant