Chapitre 5 : À cœur ouvert

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Hello, jeunes addicts du BakuDeku !

Post-it-supérieur-migraineux-et fatigué : Avant-dernier chapitre, les gens ! C'est bientôt la fin du fin ! C'est que je m'étais habitué à vous faire languiiiiiir moi ! Va vite falloir que j'écrive une nouvelle histoire à publier pour ne pas perdre la main et continuer à apprendre quotidiennement l'art de la torture psychologique XD

Sinon-aussi-toujours : Encore merci à ceux qui commentent, lisent et m'offrent de jolis étoiles pour égailler ma petite vie d'auteur 3

PS: Non, cette fois, le titre est que de moiiiii ! Mais j'en avais un cool qui mixait deux nos idées (toujours à Himeka et moi XD) c'était : La maladresse des sentiments. Si vous le préférez à celui que j'ai publié, n'hésitez pas à me le faire savoir, j'en changerais pour le bien du plus grand nombre (sérieux, je deviens grave ^^')

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Bonne lecture !

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Katsuki entend à peine leurs potes se rameuter, rejoindre Zuku. Il est conscient de quoi ils ont l'air, de s'être battus et certainement pas de s'être embrassés comme s'ils cherchaient leur oxygène dans la bouche de l'autre. Non, ils ressemblent à eux, comme si rien ne pouvait changer, comme si c'était la seule chose qui les définissait vraiment, leurs désaccords.

Il quitte le bar, soulagé que sa tension dorsale soit suffisante pour que personne n'essaie de le retenir. Il ignore comment cacher son désarroi et ses larmes amères. Il ne sait pas quoi faire de cette déchirure qui le bousille. Il ne voit rien du chemin. Il erre un moment sans but. Une demi-heure ? Une heure ? Cinq minutes ? Peu importe. Il faut juste qu'il se détache de ses impressions, de cette humeur qui lui colle aux basques comme du foutu de goudron. Quand il se décide enfin à rentrer, il se sent presque engourdi. Il longe les rues, se fond dans leur obscurité, marche surtout pour ne pas s'arrêter. Parce que s'il le fait, tout va s'écrouler. S'il s'interrompt maintenant, il va être tenté de faire demi-tour.

Parce qu'il a merdé. Complètement merdé. Il savait parfaitement de quoi son comportement aurait l'air aux yeux d'Izuku. Il avait compris que ça pouvait passer pour un jeu vicieux venant d'un mec qui se moque du monde entier. Et Zuku a toujours été une part indéniable de son monde. Il a fait les frais de son caractère exécrable pendant des années. Et pile au moment où il commence à avoir tout pour lui, Katsuki se pointe et fait tout péter, comme s'il ne supportait pas de le constater heureux, de le voir le devancer à tous les niveaux, se construire et s'épanouir.

Katsuki capte à peine qu'il est à deux pas de chez lui quand il se fige.

Parce qu'il l'a planté là-bas, il a laissé Zuku gérer la suite, ce crétin trop franc qui à cette heure, a peut-être perdu sa nana à cause de lui. Il l'a complètement lâché après avoir avancé sur lui, après avoir flirté, après l'avoir piégé dans son jeu de séduction à deux balles. Il est parti comme un connard, trop accaparé par sa douleur pour essayer de comprendre la sienne.

La panique rampe sous sa peau et Katsuki sent une sueur froide lui longer la colonne vertébrale. Le sang quitte son visage, il a le vertige.

Bien sûr que Deku a peur qu'il se joue de lui, qu'il l'humilie, qu'il le blesse, puisque Katsuki a fait exactement ça toute leur putain de vie. Mais il l'a embrassé. Il lui a rendu son baiser, il a apprécié. Il l'a aimé lui, malgré tout ce lui a fait subir dans leur enfance. Son corps, son souffle, sa fébrilité, son abandon l'ont aimé tout entier.

Ce regard humide et terrifié, cette peur à peine voilée, cette colère et ses mots crachés à vif, c'était sa détresse et lui n'a rien vu, rien entendu. Zuku n'a fait que répondre à sa hargne, à sa contrariété. Katsuki a été le premier à lui reprocher de vouloir l'humilier, comme si Deku était seulement capable d'un tel prodige.

Entre nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant