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Katsuki était menotté dans une piece sombre et lugubre du service de police. Dans cette pièce il n'y avait aucune fenêtre menant vers l'extérieur. Il y avait juste une vitre noir où les policiers pouvait le voir et une porte blindé. Il supposa rapidement que cette porte contenait des matériaux anti-alters, tout comme ses menottes qui le retenaient prisonniers. Le blond était assis face une table, légèrement perdu de ce qu'il se passait en ce même moment. Cela faisait plusieurs minutes qu'on l'avait laissé dans cette pièce seul sans aucun moyen de communication. Pour passer l'ennui extrême qu'il éprouvait, il joua avec ses doigts.

Soudainement, un policier entra avec dans ses mains plusieurs papiers. Il était physiquement grand et très robuste et sur son corps on pouvait voir des cicatrices de toutes les tailles possibles. Il pourrait faire peur à des enfants même si il leur donnait des glaces. Katsuki comprit directement qu'il ne pourrait pas dire tout ce qu'il lui passait par la tête et devait réfléchir avant de prendre la parole, chose qu'il ne faisait jamais. Le policier s'installa devant le blond et commença à réciter son protocole judiciaire habituel.

« Katsuki Bakugo, comme dit précédemment par mes collègues vous avez été arrêté pour une tentative de meurtre envers Izuku Midoriya. Comme vous avez actuellement aucun avocat, vous avez le droit de garder le silence et tout ce que vous pourriez dire pourrait être servit devant un juge. » dit-il tout en regarda le jeune adolescent se trouvant devant lui.

L'adolescent hocha calmement sa tête. Le policier frappa d'un coup de poing la table.

« Alors gamin, si tu as quelque chose à avouer c'est maintenant ou jamais. »

Un silence se sentit dans la pièce sombre.

« Aller avoue, il y a que toi pour avoir fait ça... » dit-il avec un sourire espiègle.

La colère monta tout doucement pour Katsuki.

« Hein? »

Le policier sourit de nouveau.

« Bah oui on est allé voir le petit Izuku Midoriya tout à l'heure, et quand on lui a demandé si quelque chose d'étrange s'était passé depuis sa sortie à l'hôpital, il nous a dit qu'il avait une perte de mémoire d'une seule personne uniquement parmi tout son entourage. Il marqua une pause. Et comme tu peux t'en douter c'est toi.»

Ces mots firent mal à Katsuki. Non pas parce qu'il savait ce fait évident, mais parce qu'il entendait ce fait de la bouche d'un total inconnu. Et étrangement cela lui faisait plus de mal que prévu. Il baissa la tête légèrement et continua à ne rien dire.

Voyant que l'accusé resta silencieux, le policier repris une facette sans émotions et continua à lancer des piques. Il se leva de sa chaise et commença à marcher tout autour de la table.

« C'est quand même étrange non? Quelques semaines après ta capture auprès de la ligue des Villains et la fin de All Might, ton camarade de classe, que tu connais depuis des lustres en passant, devient cible d'une tentative de meurtre. »

« Je ne vois pas trop le rapport.» répondit sans réfléchir Katsuki, le sourcil relevé.

« Ah bon tu ne vois pas? Peut-être la ligue des Villains t'aurais demandé de supprimer Izuku de n'importe quel moyen. »

« Pourquoi j'aurais accepté ? »

« Car tu as un passif violent, agressif... » dit-il lentement en énumérant avec ses doigts.

Il mit une pause, et sourit en voyant le visage du blond se contracter. Il alla derrière ce dernier qui le regardait silencieusement. Le policier toucha ses épaules tel un parent et rapprocha sa tête de l'oreille de l'adolescent et lui souffla calmement.

« Car tu as un passif de harceleur. Il se recula. Tu as un passif inoubliable avec Izuku. Cela laisse des traces ineffaçable. Comme son surnom. Je t'explique ce que j'en pense: vu que son alter a développé de manière inimaginable, tu es devenu jaloux de sa réussite naissante. Quand ils t'ont kidnappés et qu'ils t'ont demandé si tu pouvais éliminer Izuku, tu t'es servi de cette occasion et tu l'as fait. »

Katsuki savait qu'il avait ce passé et il ne pouvait pas le nier. Mais plus le policier continuait à l'interroger, plus il allait l'exploser, dans tous les sens du termes. Heureusement que ces menottes étaient présentes et le retenait de faire une stupidité.
Alors avec aucune envie il laissa le policier continuer.

« Tu vas sûrement me dire que tu as déjà répondu à un interrogatoire après ton kidnapping. Je les ai déjà vu dans nos dossiers. Mais c'est tout à fait possible, et déjà produit par d'autres personnes, que tu ait omis quelques détails. »

Il s'installa de nouveau sur sa chaise.

« On a appris récemment de tes professeurs que toi et Izuku, vous vous étiez battus près des dortoirs. Et l'accident qu'il a eu c'est passé quelques jours après, alors que vous étiez entrain de rentrer chez vous pour la première fois pour réviser vos examens. Si je ne me trompe pas et dis-moi si j'ai tort, vous rentrez toutes les deux semaines chez vous pour revoir vos parents. Est-ce correct? »

« Oui... » dit l'explosif curieux où la conversation pouvait aller.

« Et comme de par hasard tu habites proche de chez lui, ce qui a pu facilité le plan. Tu étais également une des personnes qui le visitais le plus lors de son séjour à l'hôpital. C'était comme si tu voulais vérifier sa mort propice et imminente. Tu aurais pu le tuer en l'étranglant ou encore l'exploser avec ton alter mais quand tu as vu la surveillance de nombreuses infirmières et des médecins tu n'as pas osé. »

Katsuki en avait plus que marre des suppositions, en passant incorrect, du policier.

« Je n'ai rien fait...» dit Katsuki énervé.

Le policier regarda Katsuki.

« Alors qu'est-ce que tu as fait Katsuki Bakugou? Pourquoi ces actes les plus insensés les un que les autres? Pourquoi blesses-tu Izuku Midoriya? Et si ce n'est réellement pas toi le coupable, pourquoi toutes les pistes mènent vers toi? Quel est la preuve qui me prouve que tu es innocent ?» dit le policier se levant de son siège, tout en criant sur l'accusé.

« Je ne peux pas le blesser, merde! » répondît Katsuki, tout en lui criant dessus.

Un silence se fit.

« Arrête de dire des idioties, on sait depuis peu, que tu as martyrisé cet adolescent depuis son enfance. Tu me dis que tu ne peux pas le blesser alors que tu t'es littéralement battu avec lui il y a quelques semaines. » reprit le policier

« Ce n'est pas pareil, putain...» dit il exaspéré.

Katsuki savait la raison de pourquoi ils s'étaient battus mais il ne pouvait révéler que Izuku était le successeur du One for All.

« Alors qu'est ce qui est différent? »

Katsuki voulait hurler sur ce policier, les sentiments profonds et amoureux qu'il ressentait pour son ami d'enfance. Mais il n'y arriva pas. Avec Eijiro c'était une autre histoire, même si il le faisait chier c'était son "meilleur" ami et il ne pouvait pas tout lui cacher sous peine d'être harcelé.

Mais malgré tout il essaie.

« Je n'aurai jamais "supprimé" Deku, je ne l'aurais jamais fait, parce que je- »

Soudain, un autre policier rentra dans la pièce qui coupa la tentative d'aveu de Katsuki. L'interrogateur fut énervé par cette interruption mais se rapprocha tout de même de son coéquipier qui lui chuchota quelque chose dans l'oreille. Après cette brief pause, il fit face au blond.

« On finira une autre fois. Tu peux sortir tes professeurs sont arrivés. » soupira-t-il.

Katsuki se leva, toujours les mains menottées et commença à partir avec le coéquipier qui était déjà sorti de la salle sombre. Alors que l'explosif allait franchir la porte, le policier lui dit quelque chose.

« Je sais ce que tu voulais dire. Et je te plains... Malgré cette information, je vais quand même te garder en tant que suspect, c'est la règle... Mais si tu es réellement innocent fais attention à toi, quelqu'un essaie de vous abattre tous les deux. »

Et la porte se ferma.

Qui es-tu? | Katsudeku (ABANDONED)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant