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ma fièvre

J'entends la sonnerie de mon cellulaire, comme si c'était un son lointain. J'ouvre les yeux et me sort de mon profond sommeil et je décroche.

Tp: oui allô?

Dis-je d'une petite voix matinalement rauque.

Inconnu: je te réveilles-tu?

Je reconnais cette voix, cette voix qui ne laisse personne indifférent, cette voix auquel que je réalise que j'en ai peut être même rêvé cette nuit. Son ton masculin, sombre avec une teinte de colère et une pincé rauque qui la rend incroyablement sexy.

Je regarde mon cadran

Tp: bah il est 6h du matin, oui je dormais qu'est ce que tu as pour m'appeler à cette heure là?

Bakugo: bah tu es pas le crayon le plus aiguisé de la boîte le matin, c'est notre patrouille. Je viens te chercher dans 30 min.

Tp: pourquoi si tôt?...

Bakugo: aller prépare toi dumbass.

Et il raccroche.

Je comprends rien, pourquoi il est si matinale.
Tout ce que je veux c'est dormir.
Je me lève et commence à me préparer, mais c'est très pénible.
Mes muscles hurlent après mon lit et mon cerveau reste éteint.
J'ai juste envie d'un immense café.

Quelques minutes plus tard j'entends le son d'une notification sur mon téléphone.

Bakugo: "j'arrive"

Et seulement un instant après j'entends le son d'une moto. Avec le temps je reconnais le ronronnement de son moteur.
Je regarde par la fenêtre et c'est bien lui. Le grand blond au regard de braise qui m'attend patiemment.
Bien qu'en se moment là seule chose que mon corps réclame c'est la douceur et le confort de mon matelas mes pensées se dirige malgré moi vers la vue que j'ai à travers ma fenêtre.
Mais je chasse mes rêves pervers de cette nuit qui revient et je termine de me préparer.

Une fois fin prête je sors de chez moi.
La routine veux que je m'installe derrière lui.

Bakugo: il était temps!

J'installe mon chapeau protecteur et passe mes bras autour de sa sa taille.

Tp: désolé, mais tu ne m'a pas laisser beaucoup de temps non plus.

Je sens une odeur que je n'avais jamais senti avant.
Une effluve épicé, un mélange de chaleur poivré, de bergamote et de canelle avec un soupçon de sauge affecte ma zone olfactif.
Il ne serait quand même pas mis du parfum? Il n'y a pas d'occasion particulière pourtant. À moins que je n'avais jamais remarqué auparavant.

On roule un bon moment.
Le vent qui souffle dans mes oreilles et le vombrissement du moteur dans le creux de mon ventre m'avait déjà manqué. Mais je sens une nouvelle chaleur en moi. Quelques choses que je n'avais pas sentie depuis l'adolescence. Une chaleur dans le creux de ma poitrine. Comme une brise lourde qui voudrait sortir de ma cage thoracique. Non c'est impossible que ça soit ça. Je dois juste vraiment aimé la sensation d'être sur une moto, collé évidemment à son propriétaire et je m'aperçois qu'on a dépassé le lieu de notre destination, notre agence. Il continue environ 5 min et il s'arrête un peu plus loin.

Bakugo: allez débarque.

Je le suis et on avance dans une petite ruelle. La ruelle semble très rustique, décoré avec des grosses pierres rondes où ruisselle encore la rosée matinale sur la pierre froide qui contraste avec les chauds rayons du soleil qui inonde ce petit endroit qui semble presque secret. Il y a des petites fleurs, parfois des pensées de toutes sortes de couleurs et parfois des marguerites qui se marient bien avec l'été, qui sont suspendus sur les murs ou qui entourent l'entrée des petits commerces locaux et un petit café avec terrasse.