le rêve brisé

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La pluie martelait sur la voiture.
Je m'étais réfugié dans mes pensées.

C'était le bruit du barista bakugo qui me fit sorti des bras de Morphée.
Habillé d'un chandail ramasser sur le carrelage de la chambre, je suis allée le voir avec mon plus beau sourire.
Je ne savais pas trop encore son opinion envers moi. Si j'avais une place dans son cœur ou si c'était simplement pour batifoler que je me suis retrouvé dans sa demeure. J'ai donc retenu un baisé que je voulais y adresser en guise de bon matin.

Tp: bon matin bakugo

Bakugo: tu le veux comment ton café?

Tp: ho un sucre stp.

Il verse une petite cuillérée de sucre dans une tasse et me l'a tend.

Tp: merci

Bakugo: tu veux des crêpes, des œufs, toasts, patates?

Tp: ho juste deux œufs et des toasts sa sera parfait pour moi. Merci

Il prépare le repas, mais ne m'adresse pas la parole. Il me tend mon assiette, je la prend et le remercie.
Bien qu'il soit un hôte exemplaire, le silence demeure toujours.

Bakugo: je vais à la douche

Il quitte l'îlot de cuisine et s'en va

Le malaise et la tristesse m'envahis, car mes noirceur reviennent me hanté. Celle où je ne suis que de la chair qu'on utilise encore une fois que pour se vider les gonades.

La vraie tristesse qui m'habite est le fait que je me suis attaché à mon hôte, à la personne muette qui me trimbale partout.

Un éclair me frappe, c'était comme si mes pensées avaient arrêtées. Comme si je ne me contrôlais plus. Comme si la raison m'avais abandonné pour laisser place à quelque chose de tout nouveau. L'ambition et du désir.

J'étais déjà en marche, la porte n'était pas verrouillée. La tonalité des gouttes d'eaux qui martelait le carrelage de la douche c'est intensifié quand j'ai ouvert la porte. La chaleur et la brume qui inonde la pièce m'entoure. Sans bruit je laisse tomber le chandail et mon sous vêtements qui me couvrait. Je pousse la porte givré de la douche. Le bruit fait tourner bakugo vers moi.
D'habitude on peut détecter ses émotions sous son air stoïque, mais à l'instant où je rentre dans la douche il n'est pas capable de refoulé son air surpris.

Je m'avance vers lui.
Certaines pensées essaient de faire son chemin dans mon cerveau.

Erreur
Rejet
Regret
Honte
Mépris
Culpabilité
Confusion

Je l'ai arrête avant de les percevoir en entiers et je m'élance vers les lèvres
de la personne en face de moi toujours déconcerté par ma présence.

À l'instant où nos lèvres fusionnent, la chaleur dans mon cœur revient. Ses mains mouillées par l'eau du bain me saisissent par la nuque et me tire vers lui pour que sa peau chaude et trempé colle à la mienne.

Mes pensées me quittent, s'éclipse comme un vulgaire insecte nocturne qui fuit la lumière.

Nos langues valsent pendant que des gouttes tombent des ses cheveux et atterrissent sur mon visage en ébullition par la passion qui émane des pores de ma peau.
Une main toujours sur ma nuque pendant que l'autre descend à la recherche de ma hanche pour s'y agripper, pendant que les miennes explore sa musculature thoracique et abdominale sculpté dans du marbre.

Après quelques instants bakugo se détachent de moi, mes yeux s'ouvrent enfin et j'aperçois un regard que je n'avais jamais vue auparavant.
Ses iris sont toujours d'un rouge flamboyant, mais il semble y avoir une teinte de rubis presque cuivré, comme si le feu ardent c'était calmé pour laisser quelques braises scintiller.

bakuxreader 🍋🌶️ Nouveau PartenaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant