Escape Colege

Chapitre #3

Nous nous sommes mit en place et nous avons passé le pas de la porte vers le couloir.

Nous étions tous silencieux alors que l'on marchait et s'enfonçait dans la pénombre du couloir.
Je remarquais aussi que plus aucun phénomène ne s'était produit depuis le grondement sourd du couloir...
Coïncidence ? Je ne crois pas...
Après quelques minutes de marche à l'affût du moindre bruit pouvant nous conduire à Izelle, mes jambes commencèrent à trembler sans que je sache pourquoi, et lorsque je baissa mon regard sur mes jambes, je vis aussi celles de Mika, Maxence et même celles des 6ème trembler tout au tant que moi.
On s'est arrêtés, Nolhan nous a regardé, il jonglait du regard entre nos jambes et nos visages. Nous étions apeurés, et stressés, comme si le silence pesant du couloir montait l'adrénaline en nous.

Un 6ème se dégonfla et recula.

- Merde...c'est quoi ça ? Qu'est ce qui nous arrive ? Il est hanté ce collège ou c'est comment ?

Il reculait de plus en plus, s'éloignant des lueurs de nos briquets et téléphones.

Nous le vîmes heurter soudainement une masse brune, poilu ? Qui fait un bruit ressemblant à une boîte de conserve quand on le heurte ? Qui a l'air aussi grand que la hauteur du couloir ? Et à qui on ne voit pas sa tête ?
On a montés nos têtes lentement en longeant la masse brune, et on a vu 2 petits scintillements apparaître comme 2 phares qu'on allument dans la nuit.

2 phares qui étaient en faite des yeux qui nous fixaient...d'un regard...nous pétrifiant sur place. Le 6ème s'était retourné, avait levé sa tête vers les yeux de la chose, et avait hurlé un crie strident de peur.
La chose s'est alors ruée sur lui, l'engloutissant dans la masse brune, suivi un bruit d'égorgement et de voix déraillé.
C'était la panique, nous nous sommes tous éparpillés dans les salles adjacentes du couloir et je me suis réfugiée dans un débarrât où était rangé du matériel de physique. Je ferme illico la porte derrière moi. J'avais des sueurs froides me glaçant le dos et me paralysant les jambes. Ce qu'il venait de se passer n'avait rien de réel...cette chose avait tué cet enfant...c'est une évidence.

Mais cette chose, est ce qu'elle avait aussi prit la vie d'Izelle ? Et qu'est ce que c'est ? À quoi elle ressemble ? Comment la battre ? Est ce qu'elle va nous tuer, nous égorger, nous éventrer, nous dévorer...
Je suis pris dans la panique et je suis recroquevillée sur moi même, contre la porte. J'entends des cris, des grondements ressemblant presque à des grognements. La mort se fait entendre.

J'entends des faibles et sourds bruits de pas se rapprocher de ma porte. Je vérifie si j'avais fermé le verrou de la porte qui retenait cette chose et c'est avec soulagement que oui, il était bien verrouillé.
Mais les pas s'approchaient toujours et s'arrêtèrent juste derrière la porte, tout contre le bois. J'entends même, se qui me semble être une respiration. Elle est saccadée et on dirait que quelqu'un souffre. C'est effrayant bordel !!! J'ai envie de chialer de gueuler mais..je ne dois pas ! Sinon je vais crever !

Je me tais. La respiration devient plus forte. Mon cœur s'accélère. Un crissement de griffe contre le bois me pétrifie. Je tremble encore mais j'essaie de me calmer pour ne pas me trahir.
Au bout de quelques minutes qui m'on parut infini, les pas s'éloignèrent et je souffla un bon coup.

Le danger était parti, pour le moment...
Je me demande si les autres vont bien !

Narrateur Mika :

Je cours. Je cours pour ma vie. J'avais fui cette chose dans le couloir, mes yeux regardaient partout autour de moi, cherchant une échappatoire.
Je cours à en cracher mes poumons, j'avais un assez bas niveau en sport et j'étais pétrifiée, ce qui me pénalisait encore plus !
Imaginez un lièvre courant après une tortue ! Mais rien ne sert de courir il faut partir à point comme on dit...
...sauf que même si je suis parti plus tôt cette chose court 10 fois plus vite qu'un putain de lièvre !
Et en plus un lièvre c'est mignon....et là ben ça l'est pas du tout !
Soudain, après mon merveilleux monologue, je vis une porte s'offrir à moi, grande ouverte et un visage se dessiner dans l'ombre.
C'était Maxence ! Je suis sauvée !

J'entends le son grave des pas du monstre se rapprocher dangereusement de moi.

Enfin..je serai sauvé si je me bouge plus vite le cul !

J'accélère mes grandes enjambées et je passe la porte à temps.

À peine j'avais atterri ( en me cassant la marboulette au passage ) que Maxence referma violemment la porte et le monstre se fracassa dans un gros boum contre celle ci. Heureusement elle tenue le coup et ne céda pas.
Maxence, lui qui poussait la porte pour la retenir était maintenant à terre.
La charge du monstre l'avait propulsé et personne ne retenait la porte.
C'est avec horreur que nous entendons les pas sourds accélérés du monstre revenir pour charger contre notre seul bouclier : la porte.

D'un coup, Jaïl sortit de derrière le bureau du professeur et poussa celui-ci contre la porte puis s'écarta rapidement.

BOUUMMMM

La charge était passée.
Maxence sauta dans les bras de Jaïl pour le remercier. Je ne pu m'empêcher de faire un léger sous entendu dans ma tête au passage.
Mais bref, ce qui comptais maintenant c'était que nous soyons tout les trois en vie.
Je me releva péniblement, je ne tenais plus sur mes jambes après ma course endiablée. Je jeta un coup d'œil autour de moi et je constata que nous étions dans la salle d'espagnol.

- piuuuf on l'a échappés belle ! En tout cas qu'elle plaisir de te voir vivante Mika !

Je me retourne,
- Oui merci Maxence, merci Jaïl, merci à vous 2 ! C'est grâce à vous si je suis encore en un seul morceaux. J'espère qu'il en est de même pour les autres. Vous avez des nouvelles ?

Jaïl déglutit.
- Non. Nous étions juste tous les deux quand on s'est réfugiés ici.

Je pris un air triste. Je me demande combien d'entre nous sont encore vivants...

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À suivre...