Chapitre #6

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Narrateur Raphaël :

Je sens une énorme douleur à ma jambe droite, j'ai la tête qui tourne et je sens qu'on me porte comme un sac à patate.
{ aïe...ça fais mal....purée. Je suis où ? Je ne m'en souviens p..Ah ! Le monstre ! La fuite dans le couloir ! La panique ! Ça me revient maintenant ! J'ai été assommé par la créature !!! }

En effet, le pauvre Raphaël était, la tête à l'envers, plié en deux sur l'épaule d'un animatronique. Raphaël était un garçon qui jouait beaucoup aux jeux vidéos. Et bien qu'il aime ça il n'a jamais, ne serait ce, qu'effleurer les jeux D'HORREUR. Parce qu'il n'aime pas ça mais alors pas du tout. C'est une vrai tapette.
Alors comme toutes les tapettes dans ce genre de situation...il panique !

{ oH bOrDEl dE mErDe qU'Est cE qUe C'est QuE Ce tRUc qUi mE tIeNt En sAc À pAtaTEs ??? C-c-c'es-t pa-pas l-e m-m-m-monstre ??}

Raphaël, submergé par sa panique intérieure ne pu s'empêcher de pousser un gémissement de crainte et d'angoisse.
Ce léger bruit ne manque pas à l'attention de l'animatronique qui s'arrête brusquement et saisit soudainement Raphaël par ses chevilles pour le balancer violemment au sol. Raphaël pousse un cri assumé, qui retenti dans l'endroit où il se trouve, avant de s'évanouir, assommé une fois de plus.

Narrateur Nolhan :

J'étais toujours en salle de technologie et je m'étais fabriqué une espèce de cabane avec les chaises et les tables de la pièce. J'avais bougé les meubles le plus silencieux possible pour ne pas attirer les créatures dans le couloir. Je n'arrivais toujours pas à les identifier et cela me perturbais.
{ Créatures de métal, créatures de métal...il y en a beaucoup dans les jeux vidéos même les jeux d'horreur ! Aller...rappelle-toi bon sang ! Et où sont les autres ! Ça commence à m'angoisser d'être tout seul ici...}
Soudain j'ai entendu des pas sourds venu du couloir. Je sors de ma planque pour jeter un coup d'œil et je m'approche de la porte à pas de loup. Je saisis alors la poignée, malgré les battements de mon cœur qui s'accélèrent. Ma main tremble, ma respiration se fait lourde, j'ai l'impression que mon cœur va sauter de ma poitrine mais j'appuie sur la poignée et l'ouvre sans aucun bruit.
J'ai pris mon courage à deux mains et je passe la tête dans l'ouverture de la porte. Je tourne les yeux vers le couloir et c'est avec horreur que je vois la chose grande, brune, métallique, debout, juste devant la porte du débarras de physique, à quelques mètres de ma position.
À ce moment là, j'ai eu l'impression que le temps c'était arrêté. C'était peut être parce que j'avais arrêté de respirer aussi. En tout cas, la créature ne bougeait pas. Ces deux yeux lumineux fixaient simplement la porte, probablement le seule rempart qui la séparait de d'autre élèves comme moi...
Je repris ma respiration comme pour relâcher la pression. Après tout, tant que je ne faisais pas savoir que j'étais là, vulnérable et visible, le monstre ne serait pas un danger pour moi. Je le surveillais tout de même de près en observant les autres portes alentour. Aucuns élèves en vu, à part quelques taches de sang au sol qui me donnèrent la nausée.
{ Donc...les personnes qui se trouve dans le débarras de physique sont sûrement piégés puisqu'il n'y a qu'une entrée. Et celle ci est gardée par ce salopard de monstre. Si...ces victimes avaient l'occasion de sortir de leur prison...par une diversion...ils pourraient se réfugiés dans ma salle. Oui mais- d'où viendra cette diversion...oh bordel...je suis le seul à pouvoir faire diversion mais je suis à deux doigts de vomir là...j'ai pas envie de risquer ma peau pour eux.......oui mais je n'ai pas envie de rester seul non plus....et puis ils sont derrière une porte ?! Ils pourront y rester....sauf si le monstre décide de perdre patience et d'enfoncer la porte...RAAAAAH MERDE— }
Pris de panique, je rentra ma tête dans la salle et referma la porte pour souffler. Avec un peu de chance cette créature ne pouvait pas réfléchir par elle même...et simplement obéir à des ordres ou un programme informatique...donc...après quelques instant de réflexion intense, je rouvris la porte en douce et pris une immense respiration.

Escape ColegeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant