C'était un grand mouvement de
Foule : s'envolaient dessus le
Fleuve, comme les pages d'un
Livre, les oies d'un blanc commun.Tout comme la froide banquise
Fond, les grandes ailes en guise
D'art, elles s'élevaient le front
Haut, vers un hiver plus profond.S'il est quelqu'un aux belles plumes
Noires, qui ne voit plus que brume
Épaisse, il reste bien souvent
Seul; comme l'oiseau qui est en
Retard.
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Poésies étoilées
PoetryDans cette nocturne amusie Où frissonnent bateaux et voiles La Terre a besoin des étoiles, D'un petit peu de poésie. Mes lecteurs habitués reconnaîtront dans cet ouvrage certains de mes poèmes, faisant auparavant partie de mon deuxième recueil, Mots...