Fable poétique

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Il était un visage
Aussi doux que l'aurore
Qui laissait en présage
Un bien malheureux sort

Devant son teint blêmi
Par le temps et les peines
Amis et ennemis
Oubliaient toute haine

Et devant le sourire
Qu'elle leur accorda
Ils ne savaient que dire
Alors on demanda :

« Mais à quoi bon ces roses
Qui te ceignent le front
Si jamais ne reposent
Les guerres et affronts? »

« Ce sont des roses d'or
Dit-elle sans délai
Qui viendront dans la mort
Embellir mon palais »

Poésies étoiléesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant