Tel un ruisseau qui de nos mains s'échappe,
Tel un pinceau qui caresse une toile,
Le vent couvrait les roses ancestrales,
N'errant jamais près des monts, près des caps.Passant toujours en folie furieuse,
De jour en jour concurrençant le temps,
Le doux zéphyr n'empruntait point pourtant
Des eaux saphir la nature envieuse.Je profitai, quelque instant que ce fut,
Sans arrêter les heures défilant,
Sur un voilier, de la brise filant,
Pour oublier mes lendemains confus.
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Poésies étoilées
PoésieDans cette nocturne amusie Où frissonnent bateaux et voiles La Terre a besoin des étoiles, D'un petit peu de poésie. Mes lecteurs habitués reconnaîtront dans cet ouvrage certains de mes poèmes, faisant auparavant partie de mon deuxième recueil, Mots...