(Réécriture d'un poème de mon premier recueil de poèmes)
Une femme debout, face à la mer
C'est une mèreLe vent dans le visage, le temps en images
Elle se tait, elle s'est tue
Prise dans les adages, elle reste sage
Et de honte toute vêtueLa mère se faisait bien calme
Et la mer brillait sous ses palmesEt comme prisonnière d'un sable mouvant
Ses pieds étaient meurtris de vagues et de vent
« Que serait-ce qu'avancer, dis,
Toi dont l'écume déjà vit ? »Alors la mer d'une voix presque maternelle
Répondit à la mère d'un souffle éternel
« Prends la place qui te reviens,
Sors du silence ; ose et deviens. »Elle grandit, ses vagues déferlant
Pour que la mère y puise son élanEt ce n'est plus la mère, c'est déjà plus grand
C'est désormais un océan
Au féminin
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Poésies étoilées
PoesiaDans cette nocturne amusie Où frissonnent bateaux et voiles La Terre a besoin des étoiles, D'un petit peu de poésie. Mes lecteurs habitués reconnaîtront dans cet ouvrage certains de mes poèmes, faisant auparavant partie de mon deuxième recueil, Mots...