Dans ces rues où la pluie, tel le couchant timide
Balayait les vestiges de la saison morte,
Bourgeonnaient dans les vents des verts de toutes sortes
Et la vie se naissait où jadis fut le videDéjà l'on se pressait aux carreaux translucides
Pour les fleurs admirer en leur gracieuse escorte
Sous les chants des oiseaux que les rêves emportent
Jusqu'au nouveau berceau du beau ruisseau limpideMais l'arbre à ma fenêtre ne semblait revivre
En tous points ressemblant aux épaves de givre
Sans feuilles, démuni, terne de son allurePuis un jour je craignis qu'il ne fleurît jamais
Que d'hier ne subsistât que quelques engelures
D'un hiver rigoureux et d'un coeur qui aimait
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Poésies étoilées
PuisiDans cette nocturne amusie Où frissonnent bateaux et voiles La Terre a besoin des étoiles, D'un petit peu de poésie. Mes lecteurs habitués reconnaîtront dans cet ouvrage certains de mes poèmes, faisant auparavant partie de mon deuxième recueil, Mots...