C'était par un temps froid que j'allais mon chemin
Sous les assauts du vent et les grises nuées
Lasse tombait la pluie mourant exténuée
Et résonnait ma voix de jours en lendemainsSous un dôme noirci qu'épaississait le temps
L'éclair même n'osait fendre le sombre voile
Et les lamentations des fougueuses rafales
S'échappaient des torrents comme un thrène envoûtantEt s'abattaient sur moi comme de lourdes larmes
La sinistre rosée, distante, tiède, terne
Mais les ombres prenaient une allure de charme
À la pâle clarté de ma fière lanterne
VOUS LISEZ
Poésies étoilées
PoesíaDans cette nocturne amusie Où frissonnent bateaux et voiles La Terre a besoin des étoiles, D'un petit peu de poésie. Mes lecteurs habitués reconnaîtront dans cet ouvrage certains de mes poèmes, faisant auparavant partie de mon deuxième recueil, Mots...