Étendez-vous, coulées si lentes et brûlantes,
Cachées, maussades, dans les sombres profondeurs,
Réveillez, ô tonnerres, les terres tremblantes !
Oh ! Pourquoi reste-t-il au-dessus des fureurs
Une verte abondance et d'innombrables fleurs?
Les lahars sont discrets, rehaussant leurs allures,
Et si douce est la pluie, l'écho comme un murmure...
Mais qu'est-ce, ce volcan, qui sans cesse n'implose?
Est-il pareille mort en ces mondes troublés?
Non; leurs nuées ardentes et feux grandioses
Tout petits semblent-ils au pied d'une accablée.
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Poésies étoilées
PoesíaDans cette nocturne amusie Où frissonnent bateaux et voiles La Terre a besoin des étoiles, D'un petit peu de poésie. Mes lecteurs habitués reconnaîtront dans cet ouvrage certains de mes poèmes, faisant auparavant partie de mon deuxième recueil, Mots...