45. Dernier mot

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Depuis des semaines, les mots m'évitent,
Quand je les cherche, ils s'enfuient vite,
Parce que ceux ci ne veulent se déposer,
Sur les vestiges d'une relation terminée.

Parce que c'est que nous sommes, maintenant,
Redevenus communs parmi les Hommes, simplement,
Mais tant de choses à te dire avant de s'arrêter,
Je veux tout te dire, rien ne cacher.

C'est pour ça que je te dirai, que tu me manques,
Que se soit ton souffle sur ma peau,
Ou bien, nos rires, et même nos défauts,
Nos souvenirs, en moi, comme dans une banque.

Mais tout cela, c'est une partie de moi manquante,
C'était un avenir vu au travers de fentes,
C'est aussi multiples sourires sous mes doigts,
Que plus jamais, je n'obtiendrais de toi.

Je pourrais donc compter les innombrables façons dont tu me crées un vide,
Me remémorer chaque instants même les plus insipides,
Te montrer, à quel point tu m'as fait évoluer et grandir,
Tu as façonné un nouveau monde, sur lequel je ne peux que bâtir.

J'aimerai te rendre hommage, te rendre gloire,
Arracher mon coeur du creux de ma poitrine,
Pour te montrer, arriver à te faire voir,
Que ton nom y est inscrit, s'y dessine.

Parce que tu intègres mon panthéon,
Celui de découvertes et grandes passions,
Un amour fondateur, qui m'a tant donné,
Heureux que aussi bien, il se soit terminé.

J'aurai aimé vivre une autre vie,
Pour pouvoir te l'offrir,
Parce que détruit, je le suis,
Nous ne faisons que souffrir.

Ne pense jamais que je t'oublie,
Rappelle toi que jamais je n'efface,
Il est probable que je sourisse,
Mais jamais je ne remplace.

Une sublime relation, en un dernier poème,
Une merveilleuse émotion, qu'est ce que je t'aime,
Une fin qui fait couler de longues larmes,
Partons sur de la joie, plutôt que des armes.

TogetherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant